. — En tout bien tout honneur. » V En tout bien tout honneur est la phrase consacrée.
C’est dans ces occasions, que les Personnages les plus respectables se faisaient honneur d’avoir cultivé la Danse dans leur jeunesse. […] Les Filles d’honneur des deux Reines, vêtues élégamment partie en Nymphes, partie en Naïades, servirent la Table du roi.
il faut en convenir, puisque d’ailleurs je ne saurais le dissimuler ; ma Pantomime , cet ouvrage que je regardais comme le chef-d’œuvre de l’esprit humain, n’a point eu l’honneur d’être exécutée sur le Théâtre du sieur Nicolet. […] Cette singularité me fera peut-être honneur, sur-tout dans un temps où l’on se croit Philosophe lorsqu’on affecte d’être bizarre.
Il produisait, il étalait tout cela ; il s’en faisait gloire et honneur. […] Dès 1838, plus d’un habitué de la salle de la rue Le Peletier avait pris la route de Milan pour applaudir la merveille de la Scala, et, plus récemment, fait le voyage de Londres, pour assister à ce pas fameux exécuté par Marie Taglioni, Carlotta Grisi, Lucile Grahn et la future remplaçante de ce brelan d’astres en pied… Cet assaut de jambes fut une lutte dans laquelle il n’y eut pas de vaincues : le passé, le présent, l’avenir y recueillirent les mêmes bravos… D’imprudents amis faillirent bien, par exemple, compromettre, en cette circonstance, la Cerrito et son succès… N’avaient-ils pas imaginé d’imprimer en lettres gigantesques et d’afficher à l’intérieur du théâtre un sonnet en l’honneur de leur Divinita !
Ce Magistrat que la postérité, pour l’honneur de notre siècle, mettra de niveau avec les hommes les plus célèbres du siècle de Louis XIV107, sut bien changer une cour irrégulière, en une salle de Bal la plus magnifique qu’on eut vue encore en Europe, et un édifice gothique, en un Palais des Fées.
C’est le plaisir de la multitude, c’est la gloire d’un Art agréable, c’est l’honneur d’un Spectacle national, que je sollicite.
Mais, cela fait, « ajustez vos chapeaux, Messieurs les maîtres, car nous aurons l’honneur de charger l’ennemi », comme l’on dit dans les romans de M. d’Esparbès.
Les Comédiens font les grands Seigneurs, reçoivent orgueilleusement un jeune Auteur qui n’est pas protégé, ou qui n’a pas l’honneur d’être de leurs amis, & refusent presque tout, dans la crainte de se tromper : ils encouragent rarement l’aurore du talent.
J’ai l’honneur d’être etc.
Il ne faut pas, aussi, qu’on nie, Qu’un des chers suppôts d’Uranie, Cambert, n’ait une grande part À l’Honneur, par son divin Art : Animant toutes les Parties De ce Corps, très-bien assorties, De si merveilleuse façon, Qu’il ne se peut mieux, tout-de-bon.