Ils étaient heureux avec cette simplicité de Mœurs.
Racine d’autre part tout à fait indifférent sur les succès heureux ou malheureux de Quinault, n’aurait plus vu des Tragédies autres que les siennes occuper Paris.
Mais combien j’applaudis à l’initiative si heureuse de M.
Pierné une carrière longue et heureuse ; quant à l’ingénieux et poétique livret il pouvait fort bien durer jusqu’à la centième.
J’ai évité les grands monologues et les longs recits d’Euripide ; je me suis appliqué à rendre le dialogue serré, vif et concis ; car les moyens heureux d’un art nes’étendent pas toujours sur un autre art, et ce qui fait richesse en poësie, ne produit souvent que disette, longueur et confusion en pantomime ; en retranchant des phrases, j’ai ajouté à l’action, j’ai multiplié les incidens. […] Iphigénie s’approche d’Oreste et de Pylade ; elle leur fait différentes questions qu’ils ont l’art d’éluder par des réponses fort équivoques ; elle leur dit qu’une loi barbare les condamne à la mort ; ils y sont dévoués ; cette nouvelle ne peut ébranler leur courage héroïque ; ils regardent l’un et l’autre ce moment comme l’époque heureuse qui doit mettre fin à leurs malheurs. […] Cette résolution produit un double effet ; Oreste se livre à la douleur, et Pylade à la joie ; Oreste embrasse les genoux d’Iphigénie, pour la conjurer de revoquer un arrêt qui lui perce l’ame ; il veut être immolé ; Pylade à son tour se jette aux pieds de la Prêtresse en la suppliant d’être infléxible aux prières d’Oreste, et de ne rien changer à l’heureux choix qu’elle a daigné faire. […] On apporte la statue de Diane sur un riche Pavoi ; on lui rend hommage et on se livre à l’expression de la reconnoissance par des danses adaptées à cet heureux événement ; on transporte ensuite la statue sur le vaisseau ; Iphigénie, Ismène, Pylade, Oreste et les Prêtresses se rangent autour d’elle.
On était heureux dans ce temps d’avoir de pareils secours, pour éclairer la multitude.
Ensuite ce sont les danses à deux, autrefois c’étoit la courante qui se dansoit aprés les branles, & même Louis Quatorze d’heureuse mémoire la dansoit mieux que personne de sa Cour, ce que je dirai dans la suite ; mais à présent c’est le menuet qui se danse après les branles.
Chacun conserve le sentiment de sa parenté avec ces êtres heureux ; on les admire sans être écrasé par leur grandeur ; on les chérit, car on les sent près de soi. […] L’harmonie et l’élégance des lignes, la légèreté de la démarche, la finesse du visage qui sont l’heureux apanage de beaucoup de ses compatriotes avaient chez elle une perfection particulière et la faisaient apparaître comme un des exemplaires les plus irréprochables du type. […] Ses heureux débuts à Naples l’enhardirent à traduire avec vivacité la passion, en réunissant à la danse proprement dite l’éloquence des gestes et du visage. […] Cependant un œil exercé reconnaît l’école ; c’est la manière italienne, mais assagie, disciplinée ; c’est une heureuse alliance de la nature et de l’art. […] Celle-ci soupirait après le moment où elle retournerait à Berlin, lorsqu’un heureux hasard vint donner à sa destinée un cours inespéré et réalisa son rêve secret.
L’Amour, avant de quitter l’heureux séjour de l’Arcadie et le berceau des Graces, voulut couronner la constance de Daphnis, en disposant le coeur de Philis à la tendresse et en ouvrant son âme aux charmes du plaisir, toujours délicieux quand il est l’image du sentiment. […] Les allégories sont rarement heureuses : Lorsqu’elles sont compliquées, qu’il faut les chercher, les étudier ou les deviner, on peut dire alors qu’elles n’offrent que l’image obscure de l’énigme ou du logogryphe. […] Toutes les scènes d’un ballet de ce genre doivent mener successivement à l’allégorie, sans embarras, sans effort, mais par une suite heureuse d’évenemens naturels qui conduisent insensiblement au dénouement ; et c’est le dénouement de ces sortes de ballets qui doit présenter dans un seul tableau les allusions et les allégories. […] Le dessein de celle-ci étoit donc de consulter la Fée sur son union avec Roger, et d’apprendre d’elle si elle seroit heureuse. […] Beatrix de Modéne paroissoit la dernière dans ce ballet d’ombres ; elle étoit unie à un jeune Prince portant en tête la couronne Archiducale ; ce couple heureux étoit devancé par la renommée ; l’amour et l’hymen les enchainoient avec des fleurs, et la gloire les couronnoient.
Il était si heureux de la bonne aubaine, si reconnaissant, le brave homme ! […] Sarah devait ce jour-là me procurer une heureuse surprise. […] Je l’entendais dire, dans ma langue maternelle, qu’elle était heureuse, et je l’aimais toujours.