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95. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre VI. Témoignage d’Auteurs et de Ministres protestans contre les Danses. » pp. 72-93

S’il y en a qui disent que nous voyons ces périls de trop près, et qu’ils n’en voient pas tant que nous en comptons ; qu’ils sachent que ce sont les délices du péché qui les aveuglent, et l’habitude de tant d’obscénités qui leur en ôte le sentiment ».

96. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre XIV. » pp. 197-215

Ce succès m’a engagé à abandonner le genre au quel je m’étois attaché, moins, je l’avoue, par goût, que par connoissance et que par habitude.

97. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XIV. » pp. 396-434

Ce succès m’a engagé à abandonner le genre auquel je m’étois attaché, moins, je l’avoue, par goût & par connoissance que par habitude.

98. (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « Méthode ou Principes élémentaires sur L’art de la danse pour la ville. » pp. 11-92

Il importe donc beaucoup de commencer par se former un bon maintien, surtout pour les jeunes personnes, avant qu’elles ne contractent, par imitation, des habitudes vicieuses. […] Ce secret de l’art est l’ouvrage du tems et de l’habitude ; on ne craint plus alors de reprendre les positions vicieuses que l’on pouvait avoir auparavant. […] Aujourd’hui ce n’est donc plus par un secours artificiel, mais uniquement par des exercices naturels, que l’on provoque chez l’élève les dispositions, et qu’on lui fait contracter l’habitude de les faire valoir avec succès dans l’exécution de la danse.

99. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la musique moderne »

Ainsi en examinant de sang-froid et avec un peu de réflexion les différences successives d’un genre destiné uniquement pour le plaisir ; en écartant les déclamations que des intérêts secrets animent ; en se dépouillant enfin des préjugés que l’habitude, et l’ignorance seules accréditent, on voit qu’il n’est rien arrivé de nos jours sur la Musique, qui ne lui soit commun avec tous les autres arts. […] Il en est des spectateurs comme des exécutants ; la facilité est pour eux plus ou moins grande, selon leur plus ou moins d’habitude et d’instruction.

100. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre IV. De la Danse des Balets des Anciens & des Modernes, avec quelques descriptions des plus singulieres, & de l’origine de la danse Théâtrale. » pp. 70-111

Les Grecs ont aussi passé pour être les plus habiles à exprimer par ces mouvemens les habitudes de l’ame, les mœurs, les passions & les actions naturelles, puisque suivant Platon & Lucien, ils croyoient la danse une chose divine & mistérieuse, qui se pratiquoit en l’honneur des Dieux & par les Dieux mêmes, à qui ils en attribuoient l’origine.

101. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre III. l’opéra de paris sous la direction véron  » pp. 97-128

Elle reflua vers le Théâtre-Italien qui fut le Coblence de ces émigrés, dépossédés de leurs privilèges et dérangés dans leurs habitudes par une nouvelle révolution.

102. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VI. les débuts de fanny elssler à paris  » pp. 188-219

« A l’Opéra, dit Charles de Boigne, on ne rêvait que Tempête ; on ne jurait que par la Tempête, on n’adorait que la Tempête ; depuis le directeur jusqu’au dernier figurant ou machiniste, le théâtre avait la tête à l’envers et le cœur idem 95. » Véron prêchait d’exemple ; selon son habitude, il se montrait un merveilleux boute-en-train.

103. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XX et dernière. » pp. 213-241

Un ouvrage didactique doit présenter toutes les faces de l’objet qu’il traite ; j’ajouterai encore que les licences sont permises dans le style épistolaire ; qu’on peut effleurer un sujet, le quitter, le reprendre, l’approfondir et le développer ensuite ; enfin j’observerai que quand on écrit sur un art en artiste, on ne peut se dispenser d’employer les mots thecniques qui lui sont propres ; car chaque art à son langage particulier ; si l’on changeoit les mots consacrés par l’habitude et adoptés par l’usage, on deviendroit inintelligible à ceux qui les cultivent et à ceux qui les chérissent.

104. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « Observations sur la construction d’une salle d’opéra. » pp. 3-32

Au reste tout ceci demande des recherches, des essais et de la constance ; ce qui est d’autant plus difficile, qu’on effleure tout, qu’on n’approfondit rien, qu’on tient aux anciennes habitudes du théatre, et qu’il est plus aisé d’être froid imitateur que d’imaginer et de créer.

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