En France, le chant proprement dit, la symphonie, la partie dramatique, la partie concertante, tous les genres et toutes les espèces y sont également étudiées et procurent une gloire égale à tous ceux qui y excellent.
Les Romains qui se sont fait une gloire de surpasser toutes les nations par leurs prodigalitez, ont ajoûté quelquefois des Loteries aux festins & aux bals, dont les lots noires étoient distribuez gratis aux conviez de ces sortes d’assemblées ; surtout à la célébration des mariages, où l’on dansoit des danses nuptiales fort licentieuses, qu’ils tenoient des Latins & des Toscans, & qui avoient beaucoup de rapport à celles des Baccantes & des Satyres, c’est-à-dire très impudiques : comme elles tendoient à la corruption des mœurs, elles furent abolies par l’Empereur Tibere, qui réforma autant qu’il put le luxe des Romains pendant son régne. […] Ainsi on ne doit pas croire que le refus que fit Platon de danser devant Denis, fut manque de sçavoir bien danser : l’on doit plutôt croire qu’il ne voulut pas donner cette satisfaction à ce Roi, qui passoit pour le Tiran de Siracuse ; au lieu qu’Aristipe qui étoit un des conviez, quitta son manteau de Philosophe pour mieux danser, & se fit une gloire de bien suivre la cadence des instrumens, & de danser devant ce Roi une danse convenable à son caractere ; ce qui lui attira l’applaudissement de l’assemblée. […] Ce sont deux amans heureux : J’interprete leur silence ; Et j’entens parler leurs feux : Ils se suivent, ils s’évitent, Ils se joignent, ils se quittent, Feinte pleine de douceur ; L’un devant, l’autre s’arrête, S’applaudit de sa conquête, Ou rend gloire à son vainqueur, * Chœurs des Danses. […] Timide amant de la gloire, Et caché pour l’acquérir, J’attendrai que la victoire Vienne enfin me découvrir.
« Les choses, disent-ils, par lesquelles nous jugerons de nos actions, sont trois principalement : si elles sont conformes à notre vocation, si l’édification de notre prochain en peut être aidée, et si elles tendent à la gloire de Dieu. […] Quant à l’édification du prochain, tout y est contraire, et on n’apprendra jamais rien de bien en tous ces spectacles de folies et de vanités, en tous ces exemples de cœurs s’enivrant de plaisir… Pour ce qui regarde la gloire de Dieu, nous laissons à juger après toutes ces considérations, s’il y a rien qui y tende… Que si les danses n’ont rien de convenable, ni à la vocation des chrétiens, ni à la charité et à l’édification du prochain, ni à la gloire de Dieu, que leur peut-il rester pour les dire bonnes ? […] Le Seigneur Dieu nous en fasse à tous la grâce, auquel soient gloire et force à jamais !
Une de leurs plus essentielles vertus, c’est le zèle pour la gloire de Dieu et pour le salut du prochain, en sorte qu’on puisse leur appliquer cette parole de l’Ecriture, que les apôtres reconnurent (Jean, 2, v. 17.) avoir été écrite de Jésus-Christ le souverain pasteur des ames, lorsqu’il chassa les vendeurs du temple : (Ps. 68, v. 10.) […] Saint Eloy en eut avis, mais le danger ne l’empêcha pas d’y retourner à la première fête, doutant si Dieu ne lui avoit pas réservé cette occasion pour répandre son sang pour la justice, afin de ne le point frustrer de la gloire du martyre, à laquelle il osoit aspirer. […] Cependant, combien y a-t-il aujourd’hui de mères qui non-seulement laissent tranquillement leurs filles aller aux bale et aux danses, mais trouvent même un sujet de gloire lorsqu’elles les voient danser avec un art, une adresse et une grâce qui leur attirent des louanges ; et lorsque ne l’ayant pas vu, elles entendent dire que leurs filles se sont distinguées, par ce dangereux talent, dans cet art si funeste !
Ce qu’avait, il y a bientôt dix ans, tenté pour elle Diaghilev, échoua complètement : la Tragédie ne connut même pas la gloire amère d’une éclatante défaite.
Je hais par-dessus tout la gloriole nationale, mais pourquoi ne dirai-je pas que la Tréfilova a été, là-bas, une des plus pures gloires du ballet impérial.
Il produisait, il étalait tout cela ; il s’en faisait gloire et honneur. […] Philémon, en managger habile, encaissait les rayons de cette gloire et s’occupait à les placer conformément aux intérêts de la communauté.
Ce Pape avait fait dans sa jeunesse des volumes sur le futur Contingent, il canonisait saint Bonaventure, persécutait les Vénitiens, faisait la guerre aux Médicis, et songeait bien moins à la gloire de son règne, qu’à l’établissement de sa famille.
Les Princes faisaient gloire de suivre l’exemple qu’avait donné le Souverain.
C’est le plaisir de la multitude, c’est la gloire d’un Art agréable, c’est l’honneur d’un Spectacle national, que je sollicite.