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57. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre II » pp. 16-26

Quand j’habitais Nancy, j’avais une chambrette d’une modestie attristante ; cependant je m’en contentais, elle était si propre, si soigneusement tenue, ma fenêtre était si profusément ornée de fleurs, que je m’y plaisais.

58. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre premier — Chapitre X. De la Danse sacrée des Chrétiens »

Tantôt c’étaient les tendres victimes de la cruauté d’Hérode, ces premiers Martyrs de la loi nouvelle, qui, couronnés de fleurs, et la palme à la main, formaient des Danses légères autour de l’autel qu’ils avaient arrosé de leur sang27.

59. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur les fêtes nationales] — Lettre i. sur les fêtes nationales. » pp. 109-115

Si le soleil, après un long et rigoureux hyver réssuscite, pour ainsi dire la nature ; si en la pénétrant de ses rayons bienfaisans, il la ranime et l’aide à enfanter des fleurs et des fruits ; de même la paix, cette fille du ciel, rallumera les feux presqu’éteints de l’imagination et de génie ; à son retour les arts sortiront de leur léthargie ; les artistes heureux et tranquilles reprendront leurs brillans travaux, en cessant d’être épouvantés par les orages ensanglantés de la révolution, et par les tableaux effrayans de la guerre ; c’est alors, qu’à l’ombre de l’olivier, ils donneront le jour à des chefs-d’œuvres immortels qui leur mériteront la véritable gloire.

60. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur les fêtes nationales] — Lettre ii. sur le même sujet. » pp. 116-121

Si ces plantes heureuses et fécondes produisent quelques fois des fleurs et des fruits médiocres, il faut en accuser les cultivateurs inéptes ou ignorans.

61. (1845) Notice sur Le Diable boiteux pp. 3-31

. — Le programme en est dû à un jeune littérateur, Edmond Burat de Gurgy, enlevé à la fleur de son âge et de son talent par une maladie de poitrine ; la pantomime et la danse en ont été réglées par M. […] Des cheveux châtains très doux, très soyeux et très brillants, ordinairement séparés en bandeaux, entourent ce front aussi bien fait pour porter le cercle d’or de la déesse que la couronne de fleurs de la courtisane. — Bien qu’elle soit femme dans toute l’acception du mot, l’élégante sveltesse de ses formes lui permet de revêtir le costume d’homme avec beaucoup de succès. — Tout à l’heure c’était la plus jolie fille, maintenant c’est le plus charmant garçon du monde ; c’est Hermaphrodite, pouvant séparer à volonté les deux beautés fondues en lui. […] Le domino fugitif est aussitôt mis en oubli : l’écolier lance une nouvelle déclaration, sort de sa poche un nouveau poulet, et s’empare d’une fleur que la pèlerine n’a pas le courage de lui disputer… Mais le seigneur don Gil, un affreux jaloux qui a surpris ce manège, accourt en grognant arracher la belle du bras de Cléofas. — Qu’à cela ne tienne ! […] Or, comme il est dit que don Cléofas ne rencontrera pas d’inhumaine, le domino rose l’écoute avec faveur, et se laisse dérober par lui un nœud de ruban, qui va rejoindre la fleur et la bague, hélas !

62. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre IV. Sur le même sujet. » pp. 24-29

Si l’on se permettoit de porter une main prophane sur l’Appollon du Belveder et sur la Vénus de Médicis, et que le cizeau de l’ignorance en retranchât les plus petites parties, pour substituer ou des fleurs ou des ornemens de fantaisie, que deviendroient ces deux chefs-d’œuvre de la sculpture ?

63. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre xvii » pp. 96-101

Thomas ; partout il n’a trouvé que des incrédules ; les fleurs que l’un et l’autre ont semées sur la tombe de l’Ampuse moderne étoient mêlées de ronces, d’épines, et de chardons ; de feuilles de ciguë, d’absinthe, et de bagnodier.

64. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre VII. Sur le même sujet. » pp. 40-55

J’y cultive des fleurs avec soin : je les admire et retrouve chez elles votre image. […] Ils sont l’image des fleurs : Néglige-t-on leur culture ?

65. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre première. À Voltaire. » pp. 2-7

L’entrevüe de Henri avec la belle Gabrielle décélera la situation de leurs âmes : leurs coeurs percés du même trait palpiteront d’amour ; les images de la volupté et de sa suite détermineront les deux amants à se livrer aux sentimens qui les inspirent ; une troupe d’enfans, sous la forme des Amours, des Zéphirs, des Jeux et des Ris composeront plusieurs grouppes distribués autour de Henri et de la belle Gabrielle ; ces enfans formeront des jeux avec les armes du héros, ils couronneront de fleurs son casque, et sa cuirasse ; plusieurs nymphes, de la suite de la volupté, présenteront à Henri un casque artistement composé, et des armes embellies par ce que la galanterie a de plus recherché.

66. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XII. » pp. 115-121

ce qu’ils savent le moins bien est ce qu’ils devroient savoir le mieux ; tous ces mauvais copistes gâtent et entachent les plus aimables productions ; ils sont à l’art ce que les chenilles sont aux fleurs ; ils les dégradent, et leur font perdre tout à la fois leur forme, leur fraîcheur et leur éclat.

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