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48. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre quatrième — Chapitre VI. Causes de la Décadence de l’Art »

Que peut-on espérer d’un homme à talents que ses premiers succès ont mis à la mode, qui vit dans le sein des familles les plus considérables comme l’enfant de la maison, qui n’a plus rien à faire pour captiver les suffrages, qui possède par de-là ce qu’il pouvait prétendre ?

49. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre V. Sur le même sujet. » pp. 30-34

Le calme bien rétabli, le goût des plaisirs, naturel à l’homme ; l’amour, sa première passion ; la richesse, qui appelle la volupté ; l’ennui, enfant de la paresse ; tout se réunissoit pour faire chérir un art, dont le moindre effet est de suspendre les peines, et qui devient pour les ames sensibles une source d’émotions délicieuses.

50. (1921) Salvatore Viganò pp. 167-190

Leurs enfants suivirent l’exemple paternel. […] Ce n’étaient pas des hommes furieux que montrait Viganò, mais de véritables bêtes féroces, combattant avec leurs ongles et leurs dents, s’acharnant sur les plus faibles, les femmes, les enfants. […] De jeunes sculpteurs y travaillaient en cadence à dégrossir des blocs de marbre tandis que l’enfant Icare se jouait parmi les œuvres ébauchées. […] L’enfant Sélénè y ouvre par curiosité le dernier des vases qu’y a caché la prudente Thia. […] Il vivait séparé de sa femme depuis de longues années ; il en avait eu plusieurs enfants, mais un seul avait survécu : Elena Viganò, chanteuse et pianiste de talent chez qui fréquentait assidûment Stendhal durant son séjour à Milan24.

51. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1671 — 17 janvier : Psyché — Lettres en vers à Monsieur de Robinet — Robinet, lettre du 1er août 1671 »

155 Son Fils, nommé le Dieu d’Amour, Qui là, devient Homme en un jour, Pour mieux contanter son Amante, Savoir Psiché, toute charmante, Est, comme Enfant, représenté, Par un, lequel, en vérité, S’acquitte, à miracle, du Rôle De ce petit céleste Drôle : Et comme Homme fait, et formé, Par ce jeune Acteur, tant aimé, Qui par tout, le Baron se nomme, Et lequel, des mieux, joue, en somme.

52. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XII. » pp. 315-361

Sans aller si loin, considérez les enfants ; jettez les yeux sur les habitants de la campagne, & vous verrez que tous ont les pieds en dedans ; la situation contraire est donc de pure convention, & une preuve non équivoque que ce défaut n’est qu’imaginaire, c’est qu’un Peintre pécheroit autant contre la nature que contre les regles de son Art, s’il plaçoit son modele les pieds tournés comme ceux d’un Danseur. […] Concluons de là que les parents sont ou du moins devroient être les premiers Maîtres de leurs enfants. […] En supposant que les enfants aient été mal emmaillottés, c’est un motif de plus pour exciter leur attention, puisqu’il est certain que deux ou trois ans de négligence de la part des nourrices, ne peuvent prévaloir sur huit ou neuf années de soin de la leur. […] Je vois tous les enfants occupés en quelque sorte à déranger & à défigurer leur construction.

53. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XIV, la princesse marie » pp. 146-

Ils me promettaient de revenir, et, comme ils voulaient aussi envoyer leurs enfants me voir, demandaient si je ne donnerais pas de matinée. […] Le soir où je dansai au palais, je crus que la Princesse serait seule, car nous avions entendu, comme je l’ai expliqué dans le chapitre précédent, que ses enfants n’assisteraient pas à ma représentation.

54. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre X. le coucher de l’astre  » pp. 365-413

Tandis que vous couriez sur le pont, que vous grimpiez dans les cordages comme une enfant, Taglioni courait sur les planches de l’Opéra comme une danseuse sans rivale, comme Taglioni ! […] On lui demanda si instamment de le faire qu’elle y consentit, mais pour une fois seulement, au profit d’une institution charitable, l’œuvre des garderies d’enfants de Margarethen et de Neulerchenfeld. […] Ce fut le grand poète national, Grillparzer, enfant de Vienne comme Fanny, qui essaya de la retenir. […] Elle voulait désormais disposer librement d’elle-même pour se donner à cette enfant. […] De ce mariage naquit une fille, Fanny, que les intimes nommaient l’« Enkeline » et qui fut l’enfant gâté de sa grand-mère155.

55. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre II. la dernière passion du chevalier frédéric de gentz  » pp. 37-96

Mais toi, ma douce enfant, puisse le ciel t’accorder sa meilleure protection !  […] Il n’avait pas de fortune à laisser à la chère enfant. […] Rahel avait avec Gentz son franc parler ; elle ne se privait pas de gronder ou de railler ce grand enfant. […] Elle me parait si jeune que je ne puis plus me la représenter autrement que comme un enfant chéri, comme ma fille, et à certains égards elle l’est. […] « Je l’élève, dit-il, comme un enfant chéri.

56. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre X » pp. 138-147

Enfant de prolétaires, né de parents riches mais extrêmement ridicules, le gandin parvenu a su se créer, par d’honnêtes relations, une sorte de position mixte.

57. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre deuxième — Chapitre I. Des Ballets Ambulatoires »

La Troupe de l’Amérique était la première, et entre ses danses elle en avait une plaisante de jeunes Enfants déguisés en Singes, en Guenons, et en Perroquets.

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