De la famille qui a donné un maréchal à la France ? […] Hérivaut ou Hairivaux, — la sœur cadette d’Esther Duparc, une demi-mondaine qui vécut et mourut comme Marie Duplessis, et qui eut donné en souriant son dernier louis à un pauvre. […] Les yeux légèrement de travers, ce qui donnait à sa physionomie une expression parfois étrange, mais non sans charme. […] Toujours en colère, d’un nervoso qui allonge son petit nez, elle n’a d’autre signe particulier que d’adorer les pralines. » Une figure sympathique dans son incorrection, d’une magie subtile et attirante ; une inépuisable bonté ; un esprit délicat, pénétrant ; assez ferrée sur l’orthographe, sur la rime et sur la mesure, pour répondre à une camarade qui lui avait envoyé son portrait : Le gentil croquis que tu m’as donné ! […] Albéric Second tenait pour tacqueté ; Janin penchait pour tiqueté ; et chacun défendait son mot jusqu’à ce que la guerre arrivait, et qu’elle nous en donnait, en veux-tu, en voilà, du tiqueté et des tacqueté !
Enfin, elle donna sa première représentation. […] Les acteurs et actrices de New-York lui adressèrent une pétition, la priant de donner une matinée pour qu’ils pussent l’applaudir et étudier son grand art. […] Je suis une artiste, et je voudrais venir, avec ma mère, à la matinée que Sarah Bernhardt donne pour nous. […] je vais vous donner des places pour vous et pour votre mère. […] Tout ce que j’avais était à elle, et j’aurais tout fait, tout donné, pour lui rendre service.
L’œil d’un chien voit les astres, sans doute ; mais l’être de ce chien ne donne aucune suite à cette vue. […] L’homme est cet animal singulier qui se regarde vivre, qui se donne une valeur, et qui place toute cette valeur qu’il lui plaît de se donner dans l’importance qu’il attache à des perceptions inutiles et à des actes sans conséquence physique vitale. […] Que faire devant la Danse et la danseuse pour se donner l’illusion d’en savoir un peu plus qu’elle-même sur ce qu’elle sait le mieux et qu’on ne sait pas le moins du monde ? […] En général, il se donne un régime périodique plus ou moins simple, qui semble se conserver de soi seul ; il est comme doué d’une élasticité supérieure qui récupérerait l’impulsion de chaque mouvement et la restituerait aussitôt. […] Cet acte, comme la danse, n’a pour fin que de créer un état ; cet acte se donne ses lois propres ; il crée, lui aussi, un temps et une mesure du temps qui lui conviennent et lui sont essentiels : on ne peut le distinguer de sa forme de durée.
Des ors flamboyants, des velours rutilants, des tapis moelleux, des lustres et des girandoles aux prismes innombrables donnèrent à une clientèle de parvenus l’illusion de la magnificence. […] Il y réussit, en grande partie, grâce à l’exemple qu’il donnait d’un zèle infatigable. […] La décoration, pleine de richesse, donnait, par sa plantation, le moyen de placer beaucoup de monde sur le théâtre ; un très grand nombre de lustres garnis de bougies répandaient des flots de lumière. […] Il donnait des conseils et des encouragements à Scribe […] Enfin ce directeur aux ressources infinies attira l’attention publique sur lui et sur l’Opéra au moyen des bals qui s’y donnèrent sous son règne.
Il est composé de petits Acteurs, qui font ombrage à la grandeur de leurs rivaux : c’est vous en donner une idée. […] « On se donne bien de garde, lorsqu’on va à la représentation d’une Pantomime , de demander les personnages font-ils les gestes qu’ils doivent faire » ? […] Le bon vieux temps n’est plus, « & l’on dit tout haut qu’une Pantomime du siècle d’Alexandre ou de César, donnée aujourd’hui pour la première fois, seroit à peine regardée ». […] « Le mérite n’est pas bien grand d’arranger une action vraisemblable ; mais créer des êtres à qui l’on donne des passions qu’il saut peindre, répandre dans les gestes qu’on leur prête, cet intérêt soutenu, cette chaleur qui donne à l’illusion l’air de la vérité, trouver, saisir ces sentimens qui s’échappent de l’âme, que les gestes expriment, & que l’homme médiocre ne rencontre jamais : voilà le talent rare & supérieur, voilà le génie » ! […] Si je vis alors, « la reconnaissance me donnera de nouvelles forces, & achevera de développer mes talens.
quel lustre a-t-elle donné à leurs talens ? […] Figurez-vous donc l’avantage que l’on a d’être constamment à l’affût des sujets agréables formés dans la province, dès qu’on peut se faire honneur des talens qu’on ne leur a pas donnés. […] Il faut ensuite ajouter que l’éléve a du zèle, qu’il répond aux soins qu’en se donne, qu’il travaille nuit et jour, et le faire débuter un mois après. […] Les productions ingénieuses que la danse enfante si souvent à Paris, et dont ils auroient pû donner au moins quelques exemples, auroient été consacrées dans des planches différentes de ces tables chorégraphiques, qui, comme je l’ai dit, n’apprennent rien, ou n’apprennent que très-peu de chose. […] La perfection même que l’on a voulu donner aux signes qui désignent les pas et les mouvemens n’a servi qu’à les embrouiller et les rendre indéchiffrables, plus la danse l’embellira, plus les caractères se multiplieront, et plus cette science sera inintelligible.
— Je te donnerai la vie, répondait froidement le farouche Montagnard. […] L’archevêque de Paris donna raison à ce dernier en infligeant au premier une retraite de trois mois. […] Montessu, son mari, n’a pas donné la sienne qu’on accepterait peut-être. […] Le public ne donna pas dedans. […] Le docteur Laborie, médecin de l’Opéra, et le docteur Rossignol donnèrent les premiers soins à la pauvre enfant.
Alcune delle nostre Donne vogliono essere più tosto Francesi che Italiane: esse per risparmiar fatiga fan più volentieri una Assemblé invece di una Capriola, e da questa loro melanzagine ebbe veramente origine quest’ Assemblé. [3] In un Pas de deux figurato, dove l’Uomo intreccia la Capriola, la Donna per ordinario vi lega un’Assemblé, per riserbarsi tutta la forza nella sua parte a sola, e per far tutta la mostra della sua abilità quando gli occhi de’ spettatori pendono tutti dalla di lei danza, essendo occupati in essa sola, senza aver riguardo a tutto il ballo, ove consiste la maggior parte dello spettacolo e l’onore del suo compagno Compositore: ma questo non fanno quelle Donne a’ quali troppo cale l’altrui non men della propria gloria, che queste impegnano dal principio fino al fine tutto il loro sapere.
Robinet, lettre du 30 juin 166898 À VERSAILLE, où l’on fait flores, On travaille à de grands Apprêts, Pour une Fête magnifique, Que LOUIS, quoique si Bellique, Consacre à la céleste PAIX Qu’il a, pour combler ses hauts Faits, Déjà deux bonnes fois donnée À l’ESPAGNE, toute étonnée.
Est-ce donc le caleçon de mademoiselle de Camargo qui a donné à Beaumarchais l’idée de la Précaution inutile ? […] La Camargo donna le ton. […] Un malheureux accident était survenu, chez elle, au duc de Mazarin qui était son protecteur et lui donnait de l’or à pleines mains. […] Là encore, elle avait un théâtre où elle donnait des représentations. […] Elle avait soixante-quatre ans, lorsque, cédant aux sollicitations d’amis intimes, elle consentit à donner pour eux seuls une définitivement dernière représentation.