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52. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXVII. Des Tems de Courantes, ou pas graves. » pp. 115-121

J’ai vû plusieurs personnes les prendre de la premiere position, ils font aussi un fort bon effet, ils m’ont paru plus difficiles, d’autant que lorsque le corps se pose sur un pied, la jambe de derriere suit, & s’approche de l’autre à la premiere position, & de là vous pliez & vous vous élevez du même tems sans passer le pied, que lorsque les jambes sont bien étenduës, vous posez le talon du pied sur lequel vous vous estes élevé, & son genou se détend à mesure que vous glissez le pied qui étoit en l’air jusqu’à la quatriéme position, qui est l’étenduë ou proportion rde votre pas ; mais comme vous passez le pied à plein, & que le talon porte à terre, le corps se pose facilement sur ce pied, & vous vous élevez sur sa pointe, & de suite laissez appuyer le pied ce qui termine ce pas, on en fait aussi en allant de côté : alors on le commence dans une position differente ; parce que ordinairement il se fait après un pas de Bourée dessus & dessous, qui finit son dernier pas à la troisiéme position.

53. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXXVIII. Des Contre-tems de côté de plusieurs sortes. » pp. 168-174

Il s’en fait encore d’une autre maniere qu’on appelle Contre-tems de Chaconne ou bien ouvert ; & qui est different : celui-cy se fait approchant comme celui en avant ; sçavoir, le pied gauche devant, & le corps posé dessus la jambe droite s’approche derriere, & vous pliez & vous vous relevez en sautant sur le pied gauche, & la jambe droite qui est en l’air se porte à côté à la deuxiéme position, & le pied gauche se porte soit derriere ou devant à la cinquiéme position, ce qui en fait l’étenduë ; car on se sert ordinairement de ces pas pour aller de côté, ainsi ce pas est composé d’un mouvement sauté, & de deux pas marchez sur la pointe ; mais au dernier, il faut poser le talon, afin que le corps soit ferme pour faire tel autre pas que l’on veut ; mais en faisant ce pas de cette maniere, c’est pour aller du côté droit, de sorte qu’en prenant le contraire qui est de commencer par sauter sur le droit, c’est pour revenir du côté gauche.

54. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1666 — 2 décembre : Le Ballet des Muses — Lettre en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 12 décembre 1666 »

Or, renouvelant leur DÉBAT, Qui jadis fit si grand éclat, Trois Nymphes par elles choisies, Qui ne sont point Nymphes moisies, Pour juger sur ce différend, En dansant viennent prendre rang ; Et comme, en un mot, les dernières, Trop pigrièches66, trop altières, Se préparent encor après À batailler sur nouveaux frais, JUPIN, le MAÎTRE de la FOUDRE, Enfin de tout vient en découdre, En changeant ces Objets si beaux, Pour leur châtiment, en Oiseaux.

55. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Les Danaïdes, ou. Hypermnestre. Ballet tragique. en cinq actes. » pp. 183-195

Scène ii. et dernière. Danaüs, averti de la révolte, paroît à la tête de quelques troupes encore fidèles ; le combat recommence, mais ses efforts sont repoussés ; rien ne peut résister à la valeur de Lincée secondé des siens : Danaüs, se voyant prêt à être enveloppé, et à recevoir le châtiment qu’il mérite, s’élance sur Hypermnestre, qui, attentive à la conservation des jours de son père et de son époux, a volé au milieu d’eux, pour suspendre ou détourner leurs coups ; il la saisit d’une main, et lève le bras pour lui plonger dans le sein le glaive dont il est armé ; ici, Lincée, voyant le danger d’Hypermnestre, se jette sur Danaüs, lui arrête le bras et le désarme ; un Officier de confiance saisissant cet instant, plonge son poignard dans le sein du Tyran ; déjà la mort s’imprime sur ses traits ; des mouvernens convulsifs annoncent son dernier instant ; il tombe : c’est en vain que sa fille vole vers lui, qu’elle le presse et le conjure de jetter sur elle un regard de clemence ; déjà la mort étend ses voiles sur les traits de Danaüs ; il expire ; Lincée et Hypernmestre receuillent son dernier soupir ; Danaüs toujours cruel détourne avec horreur ses yeux de dessus eux, ou, si par hazard il les regarde, c’est pour leur reprocher sa mort, leur prouver qu’il emporte sa haine, et qu’il expire avec le regret de n’avoir pu éteindre sa vengeance dans leur sang.

56. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre quatrième — Chapitre VIII. Preuve de la perfection réelle de la Danse ancienne. »

Qu’on ne soit point tenté de rétorquer cet argument, contre ce que je dirai de notre Danse du dernier siècle.

57. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre XI. Des Actions Épisodiques en Danse »

Si, jusqu’au dernier divertissement, qui seul peut n’être qu’une Fête générale, il y a une entrée de Danse, qu’on puisse en ôter sans nuire à l’économie totale, elle pèche dès lors contre les premières lois du dessein.

58. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — II, mes débuts sur une vraie scène a deux ans et demi » pp. 16-21

Comme ma mère ne pouvait pas comprendre de quoi il voulait parler, je me levai du tapis sur lequel j’étais assise avec quelques joujoux et je déclarai : — J’ai oublié de vous dire, maman, que j’ai récité ma pièce au Lycée, dimanche dernier.

59. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXII. Du Menuet, & de la maniere de le danser régulierement. » pp. 84-91

Et pour vous le faire mieux comprendre, lorsque vous allez en avant, levez (à la fin de votre dernier pas en revenant du côté gauche) le bras droit à la hauteur de la poitrine, la main en dessous, de même qu’il est representé par ces deux bras : la tête étant tournée du côté droit en se regardant, vous faites un petit mouvement du poignet & du coude de bas en haut, ce qui est accompagné d’une legere inclination en presentant la main, & toûjours vous regardant en faisant un tour entier, comme il est representé & tracé par cette Figure.

60. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. Seconde partie. — Chapitre XVI. De la maniere de faire les bras avec les Contre-tems de Gavote. » pp. 255-263

Pour les bras il faut en commençant votre pas, étendre les bras, & ne faire l’opposition qu’au dernier pas ; au lieu qu’aux autres pas, il faut opposer en les commençant.

61. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Iphigenie en Tauride. Ballet tragique » pp. 235-256

Cinquième et dernière partie. […] Scène dernière. […] FIN DU QUATRIÈME ET DERNIER VOLUME.

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