Je ne pardonnerai jamais aux artistes de vouloir faire briller leurs talens aux dépens des convenances et de subordonner les convenances à leurs fantaisies ; je ne voudrois pas non plus, que celui à qui le gouvernement donneroit la préférence, négligeât dans la construction de ce grand édifice des choses absolument essentielles, et qui, jusqu’à ce moment ont été oubliées : La commodité du public qui paye, et le droit qu’il a de voir et d’entendre, méritent des égards particuliers ; mais le parti que les architectes ont pris depuis quelques années, s’oppose au plaisir que l’on va chercher ; la forme ronde nouvellement adoptée, et de la qu’elle il seroit très avantageux de se passer, prive le spectateur des charmes de la scène, des effets des décorations et des tableaux variés que lui offre la danse, de sorte que le public qui donne son argent, ne voit que le profil des objets qu’il devroit voir en entier. […] J’exigerois encore comme une chose absolument indispensable que l’on donnât aux parties latérales de la droite et de la gauche du théâtre six toises au moins de largeur à prendre depuis le premier chassis qui suit le Proscénium jusqu’au maître mur ; cet espace nécessaire à la manœuvre perpétuelle des ouvriers, à l’entrée des acteurs, des corps de danse, des chœurs, et des comparses, donneroit beaucoup de facilité à toutes les brandies de service, et il en naîtroit un ensemble, une précision, une variété dans les effets et un silence qui n’ont jamais existé à l’opéra. […] Les plafonds, le rideau d’avant-scène, les loges, et le décore du grand foyer offrent à la peinture la faculté d’employer et de répandre les charmes de ses pinceaux sur tous les objets qui lui seront confiés ; j’ai pensé encore que la danse en action, cet art intéressant, à qui (peut-être) j’ai donné les premiers principes d’existence, agrandiroit ses idées, multiplieroit ses moyens, et varieroit les genres qui sont à sa disposition, si elle renonçoit surtout aux caricatures Arabesques, qui la dégradent ; genre fantastique, qui a effacé ceux qui existoient.
Il y a deux ans, Edmond About n’en sortait pas Il n’y vient plus depuis que les blondes sont en majorité, et que j’y danse.
Paris vit succéder aux grâces éternelles, Aux pas aériens, aux célestes douleurs La danse échevelée et les poses charnelles, Et les élans lascifs aux bonds provocateurs.
Cette fête se termine par des danses caractéristiques, analogues au sujet et au site de l’action, dans les quelles Danaüs soutient son caractère, en mêlant à l’expression d’une joie feinte, les transports d’une haine implacable.
On a déjà dit, en parlant de la danse, que les traits du visage formaient les gestes les plus expressifs : ils sont en effet dans l’acteur, lorsqu’ils sont vrais, l’ouvrage sublime de l’art, parce qu’ils paraissent l’image vivante de la nature : mais l’art seul et sans elle, ne peut rien sur cette partie de la figure humaine ; il n’a que l’avantage d’un masque dont l’œil découvre bientôt l’imposture. [Voir Geste (Danse)] Il faut, pour peindre sur cette toile animée et changeante, un sentiment juste, le tact fin et prompt, le talent enfin qui seul peut peindre, parce qu’il peut seul exprimer.
Garrick jouoit dans quelques-uns de ces bénéfices soit par danse d’engagement, soit par faveur.
Ce grouppe est suivi d’une danse militaire exécutée par vingt-quatre chevaliers Romains ; autant de dames tenant à leurs mains des couronnes de laurier et des branches d’olivier, se réunissent à eux.
En 1786, un jeune homme de dix-huit ans, nommé Boismaison, faisait partie des élèves surnuméraires de l’école de danse.
(B) [Voir Traité historique, IIe partie, livre IV, chap. 12, « Règles générales à observer dans les actions de Danse »]
La Lorette n’exécute le cancan qu’au carnaval, il faudra que la grisette renonce à cette danse qu’elle pratique en marchant, même pendant le carême. […] Messieurs les sergents-deville signalent les Lorettes du Nord comme les prêtresses les plus enthousiastes de la danse qu’ils ont la consigne de paralyser.