Or toutes les compositions de Quinault nous prouvent qu’il a connu parfaitement l’histoire de la Danse et toutes ses possibilités. […] Ce personnage connu dans la Fable par ses transformations surprenantes n’était qu’un Danseur Grec, qui opérait ces sortes de prodiges par la rapidité de ses pas, par les formes diverses qu’il savait donner à l’ensemble de ses mouvements. […] Lorsqu’on connaît ce que peut exécuter la Danse, on ne saurait être incertain sur le projet de Quinault. […] Si l’amour l’emporte sur la gloire, sur le dépit, sur les plus forts motifs de vengeance qui balancent le penchant secret d’Armide, quels moyens n’emploiera pas son pouvoir (qu’on a eu l’adresse de nous faire connaître immense) pour soutenir les intérêts d’un si grand amour !
Je ne connais qu’un danseur capable de se montrer avec avantage dans cette danse : mais qu’il ne se livre pas, par trop de complaisance, à plaire à d’ignorants spectateurs. […] Auguste Vestris, à qui nous ne pouvons encore comparer aucun danseur, et que les Français regrettent de ne plus voir sur leur théâtre, de ce danseur que son père, qui ne connaissait dans l’Europe que trois grands hommes, Lui, Frédéric et Voltaire, appelait le Dieu de la danse. […] Les danses de caractère les plus connues sont : la Provençale, le Bolero, la Tarantelle, la Russe, l’Écossaise, l’Allemande, la Tyrolienne, la Cosaque, la Fourlane, etc.
Elle me répondit naïvement : — C’est des messieurs très bien que vous ne connaissez pas. […] Je l’ai beaucoup connue… Ici, il fit une pause nécessitée par l’émotion. […] Le monsieur reprit : — Oui, je l’ai beaucoup connue, il y a dix-huit ou dix-neuf ans.
N’étoit-ce pas faire entendre clairement qu’il ne consultoit pas dans une intention sincère de connoître la volonté de Dieu et de la suivre, mais avec un secret désir qu’on lui dît ce qui lui plaisoit et ce qu’il vouloit ? […] En effet, la vérité éternelle qui doit un jour nous juger, pourra-t-elle ne pas condamner ceux qui s’en seront déclarés les ennemis ; qui craignent de la connoître ; qui aiment ceux qui, pour les flatter et leur plaire, la leur cachent ; qui ont une opposition secrète, et quelquefois même marquée, pour ceux qui leur présentent sans déguisement la vérité à la lumière de laquelle ils doivent marcher ?
Bien que l’or, la laine ou la soie Veuillent à nos yeux vous cacher, Nos cœurs vont partout vous chercher : À votre éclat, à votre mine, Notre esprit connaît ou devine, Et lit dans un je ne sais quoi Les Caractères d’un Grand Roi.
Je ferai connaître ses succès, et je ne dissimulerai point ses chutes, ni sa décadence.
On sçait aussi qu’il n’est pas permis de démasquer un masque au bal, quelque personne que ce puisse être : ce qui fait connoître que ceux qui ont établi le bal masqué, n’ont pas manqué d’y joindre quelques préceptes, & des régles pour y conserver un ordre convenable aux mœurs de la nation. […] L’usage que les grands Seigneurs ont pris depuis quelque tems, de ne laisser entrer les masques que par billets, est très-contraire à la liberté publique & à l’institution des bals masquez, parce que le plaisir du déguisement consiste à n’être point connu, & d’y entrer aussi librement qu’aux bals magnifiques que feu Monsieur donnoit au Palais Royal, où tout Paris se faisoit un plaisir d’aller superbement masqué, outre que les rafraîchissemens y étoient en abondance ; il y avoit cinq ou six bandes de Violons distribuez dans les appartemens, Je me souviens, à propos de la liberté de l’entrée du bal pendant le Carnaval, d’un incident qui arriva au Roi chez M. le Président de N.… qui donnoit un bal dans le cul-de-sac de la rue des Blancs-Manteaux, au sujet du mariage d’un de ses fils, il y a près de cinquante ans. […] Cette action allarma encore M. de N … mais le mal n’alla pas plus loin, par la prudence du Roi, qui calma le ressentiment des Princes & des Princesses, du refus de l’entrée du bal ; desorte qu’ils sortirent sans se faire connoître, après avoir dansé autant qu’ils le voulurent. […] Ces exemples font assez connoître qu’il est de la prudence des Princes & des grands Seigneurs de ne point sortir de leur caractere dans leurs divertissemens.
Toute la troupe est déjà remplie d’une joie pure… Tout-à-coup des Corsaires paraissent, fondent sur cette jeunesse effrayée, l’enchaînent, l’entraînent sur leur vaisseau, forcent de voiles et arrivent rapidement sur un bord qui leur était connu et où ils se croyaient en sûreté. […] Les Grecs la connaissaient, étaient dignes de la sentir et ils la portèrent aussi loin qu’aucun Peuple délicat de la terre ; mais ils ne furent pas longtemps sans la confondre avec la licence dans les Danses qu’ils nommèrent lascives.
Ayant participé aux divertissements solennels dont la cour de l’empereur de Solo a conservé la tradition, il a passé en Europe avec l’ambition de faire connaître à l’Occident l’art de sa race, cette race si altière et si rêveuse que nous ne connaissons que par les romans d’aventures de Joseph Conrad, le grand écrivain anglo-slave.
C’est une des femmes les plus intéressantes que je connaisse. […] Enfin je m’en rendis compte, et je demandai toute surprise : — Est-il possible que deux des personnages les plus célèbres de Paris ne se connaissent pas ? […] Tout le monde, dans ce public spécial et artiste, le connaissait.