L’Académie royale de musique, chassée par l’incendie du Palais-Royal, alla s’installer au théâtre des Tuileries ; puis l’administration obtint du roi la permission de jouer des opéras en un acte sur le théâtre des Menus-Plaisirs, rue Bergère.
La licence de cet exercice fut poussée si loin pendant le règne de Tibère, que le sénat fut forcé de chasser de Rome par un arrêt solennel tous les danseurs et tous les maîtres de danse. Le mal était trop grand sans doute lorsqu’on y appliqua le remède extrême, il ne servit qu’à rendre cet exercice plus piquant : la jeunesse Romaine prit la place des danseurs à gages qu’on avait chassés ; le peuple imita la noblesse, et les sénateurs eux-mêmes n’eurent pas honte de se livrer à cet indigne exercice.
Une de leurs plus essentielles vertus, c’est le zèle pour la gloire de Dieu et pour le salut du prochain, en sorte qu’on puisse leur appliquer cette parole de l’Ecriture, que les apôtres reconnurent (Jean, 2, v. 17.) avoir été écrite de Jésus-Christ le souverain pasteur des ames, lorsqu’il chassa les vendeurs du temple : (Ps. 68, v. 10.)
Cette heureuse révolution chassera l’immoralité, rappellera le bon goût et l’honnêteté ; elle ouvrira la porte aux mœurs exilées ; elle ramènera les arts à leurs anciens principes.
M. Chassé, acteur unique, qui avoit l’art de mettre de l’intérêt dans des scènes froides, et d’exprimer par le geste les pensées les moins frappantes, secoua pareillement les tonnelets, ou ces paniers roides, qui otoient toute aisance à l’acteur, et qui en faisoient, pour ainsi dire, une machine mal organisée ; les casques et les habits symétriques fûrent aussi proscrits par lui ; il substitua aux tonnelets guindés, des draperies bien entendues, et aux panaches antiques, des plumes distribuées avec goût et élégance. […] M. Chassé ; il fit plus encore ; il sortit du tombeau de Ninus, dans la Semiramis de M.
M. Chassé, Acteur unique qui a trouvé l’Art de mettre de l’intérêt dans des Scenes de glace, & d’exprimer par le geste les pensées les plus froides & les moins frappantes, a secoué pareillement les tonnelets ou ces paniers roides qui ôtoient toute aisance à l’Acteur, & qui en faisoient, pour ainsi dire, une machine mal organisée ; les casques & les habits symmétriques furent aussi proscrits par ce grand homme ; il substitua aux tonnelets guindés des draperies bien entendues, & aux panaches antiques des plumes distribuées avec goût & élégance. […] M. Chassé ; il a plus fait encore ; il est sorti du tombeau de Ninus dans la Sémiramis de M. de Voltaire les manches retroussées, les bras ensanglantés, les cheveux hérissés & les yeux égarés.
Certes, le chemin est difficile, le roc est escarpé, le précipice est profond, à peine si l’épais brouillard qui nous enveloppait tout à l’heure s’est dispersé, chassé par un rayon du soleil.
Il chassa l’Apparence, il fit ouvrir le nuage sur lequel elle s’était montrée.
Débarrassée de son mari, que le comte de Maurepas chassa de l’Académie royale sous prétexte que le sacrement n’était pas fait pour des gens de cette espèce, rien ne manquait à ses plaisirs.
Elle veut chasser cette image, mais inutilement.