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32. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1671 — 17 janvier : Psyché — Lettres en vers à Monsieur de Robinet — Robinet, lettre du 24 janvier 1671 »

Une autre, de Cyclopes, suit, Mais, nullement, à petit bruit, Car n’étants148 pas des Gens d’extases, Ils achèvent de pompeux Vases Pour un beau Palais dont l’Amour Consacre à Psiché, le Séjour, L’aimant, & trahissant sa Mére, Comme un faux & malin Compère : Et des Fées, aux Forgerons, Faisans des Pas légers & prompts, Apportent ces Vases superbes Dignes des Beaux Vers des Malherbes.

33. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre troisième — Chapitre III. De la Danse théâtrale des Romains »

Ses discours firent du bruit, frappèrent la multitude, et furent sur le point de nuire à l’Art.

34. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre quatrième — Chapitre II. Détails sur Pylade et Bathylle »

On répand alors des bruits qu’elle saisit avec avidité : la brusquerie, l’humeur, la fierté du sujet que l’on veut détruire, la douceur, la modestie, la politesse du Candidat qu’on cherche à établir passent de bouche en bouche.

35. (1845) Notice sur La Sylphide pp. 3-23

Il a senti la lèvre amoureuse, il a entendu le bruit du baiser ! […] Resté seul, James appelle à son aide la vision évanouie : ce n’est pas un rêve, elle existe, il l’a vue, il l’a touchée ; elle l’appelle, elle est là, là du côté d’où vient le jour ; elle se cache dans les fleurs du jardin. — Alors un grand bruit se fait entendre ; un coup de vent ouvre la fenêtre à demi brisée. — Qui vient d’entrer ? […] *** Il y a dans Shakspeare un passage qui exprime assez bien l’effet produit par une de ces belles représentations de la Sylphide, quand mademoiselle Taglioni dansait de toute son âme et de tout son cœur : « L’air est rempli de bruits, de sons et de doux airs qui donnent du plaisir sans jamais nuire. » Mais personne ne saurait dire combien de douleurs mademoiselle Taglioni savait mettre dans le dénouement de son drame ; on eût dit l’agonie d’un beau lis ; elle mourait peu à peu, lentement, d’une mort aérienne, l’horrible sorcière regardant d’un œil narquois cette mort funeste.

36. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] «  Traité du geste, Contenant la maniere de représenter les Pièces de Théatre, à l’aîde des bras & des jambes, pour la commodité des Acteurs nazillans, begayans, gasconnans ; &c. &c. & offrant, en outre, une excellente Méthode aux gens mariés, pour se quereller dans leur ménage, sans faire de bruit. » pp. 49-60

& offrant, en outre, une excellente Méthode aux gens mariés, pour se quereller dans leur ménage, sans faire de bruit. […] viendraient ici aussi-bien que dans un écrit qui a tant fait de bruit.

37. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre XI. » pp. 145-156

La raison en est simple : Les parties foibles ne pouvant résister dans l’instant de la chûte aux plus fortes, c’est a dire, au poids du corps, qui acquiert, à proportion de la hauteur, dont il tombe, un nouveau dégré de pésanteur, cèdent et fléchissent ; et c’est dans ce moment de relachement et de fléxion que le bruit de la chûte se fait entendre, bruit qui diminue considérablement, et qui peut même être insensible quand le corps peut se maintenir dans une ligne exactement perpendiculaire, et lorsque les muscles et les ressorts ont la force de s’opposer à la force même, et de résister avec vigueur au choc qui pourroit les faire succomber.

38. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre II » pp. 16-26

J’entendis le bruit sec qui annonce la sonnerie.

39. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre II. Des Fêtes du même genre dans les autres Cours de l’Europe »

Idée noble, ingénieuse et nouvelle, qu’on a trop négligée, après l’avoir trouvée, et qu’on aurait dû employer toujours à la place de ces desseins sans imagination et sans art, qui ne produisent que quelques étincelles, de la fumée, et du bruit.

40. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Septième lettre. Juste Odoard à Mlle de Nesmes. » pp. 446-448

Cela coule dans l’oreille comme le bruit d’une eau qui court dans l’herbe discrètement.

41. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XI. » pp. 290-314

La raison en est simple ; les parties foibles ne pouvant résister dans l’instant de la chûte aux plus fortes, c’est-à-dire au poids du corps qui acquiert à proportion de la hauteur dont il tombe un nouveau degré de pesanteur, cédent & fléchissent, & c’est dans ce moment de relâchement & de flexion que le bruit de la chûte se fait entendre, bruit qui diminue considérablement & qui peut même n’avoir pas lieu quand le corps peut se maintenir dans une ligne exactement perpendiculaire, & lorsque les muscles & les ressorts ont la force de s’opposer à la force même, & de résister avec vigueur au choc qui pourroit les faire succomber.

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