Que TRIVELIN, pareillement, Me fait de bien à tout moment Et, par sa belle humeur, dilate Mon cœur, et mon foie et ma rate !
Vous souvient-il, quand on montait sur le théâtre, du beau suisse vert et écarlate, tout brodé d’or, l’épée au côté, le chapeau en bataille, les armes de l’Empereur sur la poitrine ? […] Quant à leurs propriétaires, écoutez ce qu’en pensait, — voici déjà tantôt trente ans, — un de leurs plus spirituels historiographes : « La plus belle intelligence ne résiste pas à deux années de cabriolet. […] Vous êtes beau, noble et célèbre. […] Où ces belles insatiables qui déjeunaient d’une fricassée de ducs, dînaient d’un salmis de marquis, et soupaient d’une bouchée de fermiers-généraux à la crapaudine ? […] Il y en a qui se jettent & l’eau, comme mademoiselle Mazé, laquelle ne devint célèbre que le jour de sa mort : ruinée par le système de Law, elle se para de ses plus beaux atours, — sans oublier le rouge, le blanc et les mouches, — et s’en fut se précipiter du haut du pont Neuf dans la Seine.
— Nina, dit la maman émue, je veux que tu aies le plus tôt possible de beaux appointements. […] Une Lorette mère disait en montrant sa fille : Voilà ma plus belle ouvrage. Un Arthur lui dit tout bas :… mon plus bel ouvrage. […] Dis donc, beau nez (il faut faire remarquer au lecteur qu’on ne peut pas dire beau masque à un homme qui ne possède que quelques millimètres de carton sur la figure) ; dis donc, beau nez, tu ne t’amuses guère…. c’est trop cohue… n’est-ce pas ? […] Elle va se désaltérer à tous les ruisseaux d’onde minérale qui coulent dans notre belle patrie ; elle fait collection des plus beaux cailloux qu’elle trouve sur la voie publique ; elle achète des morceaux de vieilles marmites romaines ; elle fait un herbier de pissenlits et de tiges d’épinards sauvages.
Le vieux marquis est un ancien beau de 1830, qui a conservé de son époque un parfum de bonne compagnie qui n’est pas désagréable, il appelle les femmes « belle dame », les compare aux roses du printemps et leur offre des bonbons contre la toux.
À Rome, dans les beaux jours de l’art, tous les sentiments qu’exprimaient les Danseurs, avaient un caractère si vrai, une si grande force, tant d’énergie, qu’on vit plus d’une fois la multitude entraînée par l’illusion suivre machinalement les différents mouvements du Tableau dont elle était frappée, pousser des cris, répandre des pleurs, partager les fureurs d’Ajax79, ou les tendres douleurs d’Hécube80. […] comment Mécène qui était l’ami de Virgile, se serait-il contenté d’un Spectacle qui n’aurait pas été une imitation énergique de la belle nature82.
Le président lui dit alors : — Pendant un repos des exercices, Loïe grimpa sur l’estrade, fit une belle révérence comme elle on avait vu faire aux orateurs, puis, s’agenouillant, elle récita sa petite prière. […] Une fois là-haut, je me retournai et regardai le public, je fis une belle révérence, et commençai, d’une voix qui résonna par toute la salle.
Je m’associe passionnément à cette belle « fièvre française ». […] Philippe Gaubert, à son pupitre, semble, par son profil de mousquetaire, contribuer à l’unité optique de ce beau spectacle qu’on voudrait revoir infiniment et qu’on ose à peine redemander vu le peu d’empressement d’un public égaré.
Cet art, considéré comme faisant partie de l’éducation, acquiert une importance qu’il ne semble pas d’abord mériter : mais si l’on réfléchit sur la forme que la nature nous a donnée, sur les fonctions qu’elle a attribuées à chacun de nos membres, on sera porté à conclure que, si l’homme n’était pas sans cesse mû par l’imitation, peut-être resterait-il accroupi, ou ne marcherait-il que comme les quadrupèdes ; ce n’est que l’exemple et l’impression que font sur lui les images extérieures, qui le portent à un maintien tout autre que celui que lui donnerait sa structure : or les vrais principes de la danse n’étant autre chose que la belle manière d’exécuter les différents mouvements du corps, de composer son maintien et de se présenter avec grâce, il est indubitable que la danse corrige les vices et les erreurs de la nature. […] Et qu’on ne pense pas que l’équitation, l’escrime, la course, la lutte, et tous les exercices violents de la gymnastique puissent remplir le même objet et rivaliser avec la danse ; outre qu’ils ne peuvent convenir généralement au sexe, à tous les âges et à tous les tempéraments ; c’est qu’encore quelques-uns d’entre eux, en assujettissant à des efforts pénibles, émoussent, ôtent la finesse du tact, et au lieu de cet air gracieux, de cette délicatesse dans les traits, de ces belles proportions dans les membres, de ces mouvements prestes et souples du corps, on ne voit trop souvent se développer que des traits durs, une habitude du corps lourde et matérielle, effet nécessaire de la violente contraction des muscles.
Les « Ballets Léonidoff » qui se produisent actuellement sur la plus belle scène de Paris ne causent qu’une profonde stupeur.
Pour le faire taire — si nous avons bien compris — la figure bizantine esquisse un mouvement qui déplace les lignes, et c’en est fait de la belle ordonnance des plis drapés avec tant d’intelligence.