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75. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] «  Traité du geste, Contenant la maniere de représenter les Pièces de Théatre, à l’aîde des bras & des jambes, pour la commodité des Acteurs nazillans, begayans, gasconnans ; &c. &c. & offrant, en outre, une excellente Méthode aux gens mariés, pour se quereller dans leur ménage, sans faire de bruit. » pp. 49-60

J’apprendrai enfin au Pantomimiste, que, de même que le débit ampoulé d’une belle tirade, arrache des applaudissemens convulsifs du Parterre, il peut aussi par de certains gestes d’appareil, faits avec affectation sur le bord du Théâtre, ravir, enthousiasmer tous les Spectateurs. […] Les criailleries que l’on entend tous les jours entre maris & femmes dans les menages du peuple, me font desirer que l’on veuille y apprendre à se quereller par signes.

76. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVII. » pp. 173-184

Ou ne sera pas étonné de la banalité de ce mot, lorsqu’on apprendra qu’il n’y à plus d’ouvriers ni d’artisans en France, et que par un miracle de la folie, ils ont été transformés en artistes. […] Il est donc un art ou un pressentiment heureux, qui apprend à juger des éffets par l’assortiment des couleurs ; de telle sorte que cinq principaux personnages obligés de changer de place, et de former successivement divers tableaux, doivent être vêtus de manière à n’offrir que des groupes qui se lient par le choix et l’entente des couleurs.

77. (1761) Le Festin de Pierre. Ballet Pantomime « [Première partie] »

Ovide noud apprend que ses vers avaient été dansés sur le Théâtre : quelques auteurs ontcrû qu’il a voulu parler de ses Métamorphoses, d’autres de sa Tragédie Médée.

78. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre II. Des Fêtes du même genre dans les autres Cours de l’Europe »

Il dit, qu’ayant appris d’Archimède que si on trouvait un point ferme, il serait aisé d’enlever toute la masse du monde, il était venu en Angleterre, qui était ce point si difficile à trouver, et qu’il se déchargeait désormais du poids qui l’avait accablé, sur Alithie compagne inséparable du plus sage et du plus éclairé des rois.

79. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 10 avril 1922. Comme quoi la danse est un art — ce qui s’en suit —. Un centenaire français célébré en Russie. »

* * * J’apprends par une feuille rarissime, qui vient de Pétrograd, que les artistes des ci-devant Théâtres Impériaux, camouflés en Théâtres Académiques, mais fidèles à leur passé, ont célébré avec éclat le centenaire de celui qui avait établi le ballet russe dans sa gloire.

80. (1921) Le Ballet de l’Opéra pp. 191-205

La grande baignoire de gauche du rez-de-chaussée était dite : Loge infernale, parce que ses abonnés, membres importants du Jockey-Club, déchaînaient à leur gré bravos ou sifflets : c’étaient, sous Louis-Philippe, MM. d’Albon, de Gontaut-Biron, Frédéric de Lagrange, Achille Bouchez, Lherbette, Auguste Lupin, Paul Daru, etc… En 1837, lorsqu’on apprit le départ de Taglioni, ses partisans projetèrent une grande manifestation où l’on réclamerait la tête de Duponchel, l’affreux directeur qui… Une tête d’homme coupée — en carton — serait jetée sur la scène par les lions de la loge infernale. […] Qu’elles sachent aussi un peu de musique afin de danser en mesure, et qu’elles apprennent à bien marcher sur la scène. […] Les anciens danseurs y excellaient, apprenaient aux gens de la cour les grâces et les attitudes du corps : ces choses-là autrefois avaient une importance extrême, et, dans les Souvenirs de la marquise de Créqui, rédigés par Courchamps, on peut lire le récit d’une leçon de maintien donnée par Vestris à un prince.

81. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre III. Témoignages des SS. Pères et Docteurs de l’Eglise contre les Danses. » pp. 23-43

.° 27, pag. 181), « que la fille d’une femme adultère pouvoit apprendre d’elle, sinon à exposer sans crainte sa pudeur ? […] Ambroise, mais c’est la fille d’une adultère : (ibid. n.° 31) Saltat sed adulterœ filia  ; et il en prend occasion d’avertir les mères chastes et chrétiennes, « d’apprendre à leurs filles, non à danser, mais tout ce qui appartient à la Religion : Quæ verò pudica, quæ casta est filias suas religionem doceat, non saltationem  ». […] Il nous apprend dans une de ses lettres adressées à Alippe son ami et évêque de Tagaste, ce qu’il avoit fait pour cela : un des moyens qu’il employa fut de faire lire au peuple l’histoire de l’adoration du veau d’or par les Juifs, rapportée au chapitre 32 de l’Exode : il y est dit que le peuple se leva dès le matin, pour offrir à ce veau des holocaustes et des victimes pacifiques ; qu’ensuite il s’assit pour boire et pour manger, et qu’ils se levèrent pour danser : sur quoi saint Augustin, qui n’étoit alors que simple prêtre, fit observer au peuple que dans toute l’Histoire sainte on ne voit que la circonstance de la consécration et de l’adoration du veau d’or, où les excès de bouche et de danses aient eu lieu pour la célébration d’une fête : « et il en conclut que cette manière de célébrer les fêtes, n’est digne que des fêtes des idolâtres », et est par conséquent indigne des véritables chrétiens.

82. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre premier » pp. 6-15

J’apprendrai à danser au P.

83. (1797) Essai ou principes élémentaires de l'art de la danse, utiles aux personnes destinées à l'éducation de la jeunesse « [Conclusion] »

Une teinture de géométrie lui sera utile, elle lui apprendra à mettre de la justesse dans les combinaisons et de la précision dans les formes.

84. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre XV. » pp. 83-88

Il dansoit le pas de deux avec grace, et toujours le goût dessinoit ses attitudes ; il avoit infiniment de moëlleux et de douceur dans ses mouvemens : son honnêteté, son application à remplir ses devoirs, le rendirent le sujet le plus utile à la danse de l’opéra, mais on abusa de sa complaisance pour remplacer des rôles qu’il n’avoit point appris et qui ne lui furent jamais destinés.

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