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49. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 5 février. Les périls du music-hall. »

J’ai vu Mme Yurieva il y a quelques années ; elle n’avait pas de technique.

50. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 12 juin. « Shéhérazade ». — Le pas de deux de la « Belle ». »

Des années avaient passé sur ce grand souvenir quand Tréfilova, jeune grand sujet, dansant la même finale en fit trente-deux avec la même simplicité, la même grâce réservée que nous admirons aujourd’hui en elle.

51. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 31 juillet. Notes de vacances sur quelques souvenirs de la saison. »

Et qui sait si, en multipliant ces recherches d’unité, en amplifiant leurs procédés techniques, en codifiant leur expérience, les rythmiciens n’aboutiront point un jour, dans une vingtaine d’années, à la danse classique.

52. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VIII. Ballerines étrangères. » pp. 176-189

Dans une revue de l’année 1846, on chantait ce couplet, d’une forme douteuse, auquel l’événement donna raison, du reste : Cette Betty, vaille que vaille, Croit faire à l’Opéra grand feu ; Mais j’ai peur que Fuoco ou feu, Ce ne soit qu’un fuoco de paille. […] On pouvait lire, il y a quelques années, dans les Petites-Affiches : « Par convention, en date du 20 avril 1877, madame Fanny Cerrito, veuve de M.

53. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre premier — Chapitre II. Origine des Ballets »

Vers l’année 1480 un nommé Sulpitius, qui nous a laissé de bonnes notes sur Vitruve, fit des efforts pour ranimer le zèle du Cardinal-Neveu, qui ne lui réussirent pas.

54. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 29 mai. Pétrouchka. L’Après-midi d’un faune. Soleil de nuit. »

Non seulement, après des années qui anéantirent tant de choses éphémères, Pétrouchka demeure, non seulement sa vitalité exubérante ne se dément pas, mais l’emprise qu’exerce cette œuvre unique apparaît plus intense.

55. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre VI. De l’origine des Bals masquez. » pp. 146-160

Je me souviens qu’en l’année 1671 j’accompagnois quelquefois une jeune Huguenote aux Prêches du Ministre Claude à Charenton, & qu’il censuroit avec autant de force & de véhémence que font nos Prédicateurs, l’usage des bals masquez : cependant je ne laissai pas d’y mener mon Huguenote à deux ou trois, entre autres à un qui se fit à l’Hôtel de Condé, qui étoit de la derniere magnificence, malgré les défenses du Ministre Claude. […] Il dit qu’un fameux Peintre nommé Hecmokerke mourut à Harlan l’an 1574, âgé de 76 ans, sans heritiers, & que ne sçachant à qui laisser un bien considérable qu’il avoit amassé par son travail, il s’avisa, pour éterniser sa mémoire, de faire une fondation pour marier un garçon & une fille de son Village, deux fois l’année, à perpétuité ; à condition que le jour des noces, le marié, la mariée, & tous les conviez viendroient danser à l’entour de sa fosse, avec six violons & six haubois, sur laquelle fosse il y a une grande croix de cuivre, pour marquer la Religion du Fondateur : il assure aussi que depuis le tems de cette Fondation, l’exécution n’en a point été interrompue, bien que les habitans du lieu ayent changé de Religion ; ce qui marque la vénération qu’ils ont pour la mémoire de ce fameux Peintre natif de leur Village, dont il portoit le nom, qui est mort bon Catholique.

56. (1852) Tableau de Paris. Chapitre XII « [Chapitre XII. Extrait] » pp. 104-108

Des lettres-patentes du 28 juin 1669 accordèrent aux trois associés la permission d’établir des académies de musique, pour chanter en public des pièces de théâtre pendant douze années consécutives. […] Le personnel de l’Opéra s’élevait en 1713 à cent vingt-six artistes et employés, et coûtait chaque année 67,050 livres.

57. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre II. De la Danse Sacrée des Hébreux, des Chrétiens dans la primitive Eglise, & des Payens, depuis son origine jusqu’à présent. » pp. 33-58

Le chapitre 31 des Prophéties de Jérémie, nous apprend que Dieu promet à son peuple, qu’après les peines de l’exil qu’il a souffert durant tant d’années en Babilone, il rétablira non seulement Jérusalem, mais qu’il lui remettra ses anciennes fêtes, ses chants, ses cérémonies, & ses danses. Les Juifs célébroient entre autres trois fêtes dans l’année, où la danse Sacrée faisoit le principal de la cérémonie avant leur captivité. […] Après la construction des premieres Eglises Chrétiennes, les Chrétiens les plus zélez avoient coutume de s’assembler la nuit, la veille des grandes fêtes, au-devant des Eglises, pour danser en rond au chant des Hymnes & des Cantiques du Saint dont l’on solemnisoit la fête, & particulierement aux quatre fêtes solemnelles de l’année : mais dans la suite des tems les Chefs de l’Eglise s’apperçurent des désordres & du scandale que les assemblées nocturnes causoient à la Religion ; de même que les danses qui se faisoient dans les Cimmetieres sur la fosse des morts, outre les danses baladoires employées pour les premiers jours de l’an, & du mois de Mai, dont j’ai parlé dans le chapitre précedent, qui tendoient à la corruption des mœurs, & causoient beaucoup de désordre parmi la populace.

58. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « X, les étoiles d’aujourd’hui. » pp. 204-

Rita Sangalli Voici ce qui se passa, certain soir, il y a une quinzaine d’années, au Grand-Théâtre de Boston : Une jeune danseuse, était en scène, très audacieuse, très ardente et choyée du public comme pas une. […] A cette époque de l’année, invariablement, le fleuve est pris, — et le train rapide le franchit, à l’aide de solives pourvues de rails que l’on assujettit sur la glace. […] L’année suivante, le père et l’enfant débarquaient à Paris, hôtel de Saragosse, rue Lafayette.

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