/ 152
16. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur les fêtes nationales] — Lettre ii. sur le même sujet. » pp. 116-121

le public éclairé à prononcé sur cette rapsodie, et je n’ajouterai rien à la critique judicieuse qu’il en a faite. […] J’ajouterai, cependant, que si les artistes n’ont pas brillé dans toutes nos fêtes, avec l’éclat et la splendeur que leurs talens leur assuroient, la faute en est aux petits intriguans qui captent, à force de bassesses, la confiance et la protection des hommes en place.

17. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « XI. Le corps de ballet actuel. » pp. 228-269

Marie Sanlaville est de Lyon : comme les frères Lionnet, ajoutait la petite Paillier, qui passait pour avoir l’esprit de Rivarol et de Champfort. […] Et l’excellent comique s’empressait d’ajouter : — Ceci soit dit sans intention de porter la moindre atteinte à sa réputation. […] Elle est seulette et pleure… » L’auteur de cet article ajoute avec galanterie : « Vous faut-il un consolateur, mignonne ?  […] Et elle ajouta naïvement : — Est-ce que cela se voit de la salle ? […] Et il n’est pas une de ces braves dames qui n’ajoute avec l’enthousiasme traditionnel : — N’est-ce pas qu’elle est étonnante pour son âge ?

18. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre V. Témoignages des Évêques dans leurs Instructions pastorales, des Catéchismes, et des Théologiens contre les Danses. » pp. 51-71

Je pourrois me dispenser d’ajouter de nouvelles autorités à celles des saints pères et des conciles que je viens de citer. […] Vialart, après avoir rapporté ce fait mémorable, ajoute que M. de Châlons appuya ce jugement et s’en servit pour faire connoître le danger de ces sortes de divertissemens, et combien ils étoient contraires à l’esprit du christianisme pour les mœurs. […] Les mauvais entretiens corrompent les bonnes mœurs  ; le catéchisme ajoute en termes formels : « Et comme les chansons tendres et amoureuses et les danses produisent le même effet, il faut aussi les éviter soigneusement. » Toutes les décisions des bons théologiens moraux, (c’est-à-dire qui ont écrit sur les règles des mœurs) s’accordent à défendre les danses comme étant très-pernicieuses. […] Après quoi ce cardinal ajoute : « Rougissez ; un païen a pensé plus sainement que vous, et un païen vous condamnera au jour du jugement : la seule lumière naturelle a mis ce païen en état d’enseigner que la danse ne convient qu’à des personnes ivres ou insensées ; et vous qui êtes un enfant de Dieu, et qui êtes éclairé de la lumière céleste de l’Evangile ; vous chez qui on ne devroit pas seulement nommer de telles inepties, vous avez la folie de vous livrer aux danses, même dans les jours les plus sacrés et les plus solennels. » Le même Bellarmin, dans son dix-neuvième sermon, qui est sur le dimanche de la quinquagésime, s’élève en ces termes contre ceux qui donnent ou reçoivent des leçons pour apprendre, non à marcher décemment, mais à danser : « Faut-il donc acheter à prix d’argent l’art de périr pour l’éternité ? […] Jean comme ayant des couronnes d’or et des cheveux de femme, et étant semblables à des chevaux préparés au combat, signifient que les démons se servent des personnes de l’autre sexe qui dansent, et qui, avant d’aller à la danse, ont plus de soin de se parer que dans toute occasion, pour attaquer et faire tomber les serviteurs de Dieu, qui sont les ennemis de ces esprits de malice. » Le même saint continuant à parler contre les danses, traite d’ennemis de Dieu ceux qui les aiment ; et il ajoute qu’il n’est pas étonnant qu’on les regarde comme tels, puisqu’ils agissent contre tous les commandemens de Dieu, et contre tous les sacremens.

19. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre VI. Objection : Il faut se récréer quelquefois. » pp. 179-187

Suivons ce qu’il ajoute : (v. 5.) […] J’ajoute que si l’oisiveté a ses dangers, les danses ont aussi les leurs ; et l’affaire du salut est une affaire si importante, qu’il n’est pas permis de l’exposer volontairement à aucun danger, de quelque nature qu’il soit. […] Nul récit, nulle musique, nul chant, (j’ajoute nulle danse) ne tient devant ce plaisir.

20. (1921) Danse et musique « Danse et musique, par André Suarès — IV » p. 136

Le jeu scénique n’ajoute rien aux grandes fresques de Wagner : il les gâte plutôt, parce qu’il les ravale à la taille et à la présence des interprètes.

21. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Appendice à l’ouvrage — Premiers exercices » pp. 109-114

[10] Je vais ajouter à la fin de ces exercices du danseur, une remarque et un conseil que je crois pouvoir être fort utiles aux jeunes élèves, qui ayant déjà mis en usage les principes de la danse, s’adonneront à la composition des pas. […] J’ajoute ici une remarque sur la manière de marcher ; chose très utile à un danseur, dont la plupart ignorent ou négligent les principes, tout en dansant, ou en se présentant au public.

22. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre XV. » pp. 83-88

Taille superbe, beau Balon, danse écrite avec perfection, nerf, élévation et brillant dans tous les élans : mais cette danseuse ayant subi l’apprentissage le plus rude, sans cesse maltraitée par son frère, avoit contracté une timidité qui tenoit sans doute à la rigueur de la léçon ; cette éspèce de crainte qui ne la quitta jamais, lui ôtoit l’expréssion qu’elle auroit pu ajouter aux charmes de la plus correcte exécution. […] Le svelte de ses contours, les charmes de sa figure, la perfection et la noblesse de sa danse, lui méritèrent de justes applaudissemens ; je dois ajouter qu’elle fût le modèle le plus parfait de la danse sérieuse.

23. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre premier — Chapitre VI. Des Ballets Moraux »

Les Rois ajoutaient souvent à tout ce qu’on vient de rapporter, des présents pour toutes les personnes distinguées qui y représentaient des rôles avec eux ; et ces présents84 étaient offerts d’une manière d’autant plus galante, qu’ils paraissaient faire partie de l’action théâtrale.

24. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « V. Pastels après décès. » pp. 54-87

Beaucoup de gens venaient à l’Opéra uniquement pour applaudir ce tour de force et se retiraient aussitôt qu’ils y avaient assisté. » Ajoutons qu’en dépit de « sa verve capriolante, de ses jetés, de ses flic-flac et de sa grande élévation, » cette jeune personne dansait avec « une décence extrême. » Elle avait « une manière si adroite de prendre ses pas sous elle que jamais on ne put apercevoir sa jambe au-dessus du genou. » De là, préoccupation extrême. […] Cahusac ajoute : « C’est en vain qu’on chercherait un enjouement plus franc et une vivacité plus naturelle. » Alerte et forte en sa souplesse, La brune Camargo sautait… Et elle sautait si haut, si haut, si haut, qu’on aurait dit qu’elle allait se perdre dans les frises ! […] En citant ces vers, Castil Blaze ajoute : « Cette ingénieuse antithèse pourrait faire croire que mademoiselle Sallé conserva toute sa vie cette paisible indifférence qui doit épargner tant de peines et de regrets aux danseuses de l’Opéra. […] La même chroniqueur ajoute, le 28 juin suivant : « Les spectateurs de l’Opéra souffrent impatiemment de l’absence de mademoiselle Heinel, cette danseuse si propre à exciter leur lubricité. […] C’est à elle que le marquis de Louvois, à qui elle avait demandé quelques chatons pour ajouter à un collier, envoya un assortiment de petits chats vivants et miaulants.

25. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre V. Établissement de l’Opéra Français »

Le Chant ajoutait et devait ajouter de la force, un charme nouveau, un pathétique plus touchant à un style simple et noble, à un plan sans embarras, à des situations presque toujours heureusement amenées, jamais forcées, et toutes assez théâtrales, pour que l’œil, à l’aspect des tableaux qui en résultaient, fut un moyen aussi sûr que l’oreille, de faire passer l’émotion dans l’âme des Spectateurs. […] Ce vice fut d’autant plus inexcusable, que leur danse était par elle-même fort énergique, et qu’elle aurait pu ajouter par conséquent une force nouvelle à l’action principale, si elle y avait été mieux liée.

/ 152