/ 180
66. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Avertissement. » pp. 33-34

J’ai écrit sans prétention, plus occupé de mon sujet que du soin de travailler mon style.

67. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VI. les débuts de fanny elssler à paris  » pp. 188-219

Victor Hugo a écrit l’ode A la Colonne et Napoléon II. […] « Une chose bien étrangère à la question, écrivait-il, dès le 2 juin, mais qui ne lui fera pas moins grand bien, ajoutera au succès qu’on attend des débuts de l’une des demoiselles Esler à Paris. […] Le 12 juillet, Charles Maurice écrit : « Il est difficile d’être plus jolie, d’avoir des yeux plus ravissants que Mlle Fanny, et d’être plus majestueuse que Mlle Thérèse. […] En vue de cette soirée mémorable, « vingt châteaux des environs de Paris ont déjà commandé des chevaux de poste », écrit Charles Maurice le 1er septembre. […] Un énergumène écrivait sur les murs de l’Opéra ces mots : « La Sylphide ou la mort ! 

68. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre VIII. » pp. 81-87

Ce que les auteurs de l’antiquité et les traducteurs infidèles ont écrit sur la déclamation, les masques, le costume, la musique, et la pantomime des Grecs et des Romains, est rempli de contradictions, d’éloges exagérés, et de réflexions impertinentes. […] on trouvoit encore dans ces magasins des masques de femmes tout, aussi volumineux, mais non pas si laids ; ils servoient à de jeunes acteurs, qui avoient une voix douce et agréable ; car il n’est fait aucune mention dans les écrits des anciens des noms des femmes dont les talens avoient embelli la scène ; ils ne parlent que d’Ampuse, de Tymèle, et de Dyonisia, célèbres pantomimes ; elles s’attachoient à peindre la volupté ; plusieurs auteurs assurent qu’excitées par les applaudissemens que leur prodiguoient les jeunes gens, elles avoient porté la pefection de leur jeu au dernier période d’indécence.

69. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] « Lettre, d'un grand sauteur. A M. de Voltaire, sur les pantomimes . » pp. 17-37

Le fameux Bayle composait à la Haie son Dictionnaire immortel ; & vous, Monsieur, du bas de la montagne où vous êtes confiné, vous inondez l’Europe d’écrits célèbres, assaisonnés du sel de la fine plaisanterie, & d’une critique quelquefois trop mordante, dans lesquels l’impie, l’athée, le dévot, peuvent contenter leur goût. […] Ma surprise est redoublée par la vive persuasion où je suis que vous avez tous les talens nécessaires pour devenir un grand compositeur de Pantomimes  ; seul honneur qui manque à votre gloire littéraire, & seul capable de satisfaire cette vaste ambition, qui vous porte à écrire tant d’ouvrages si différens les uns des autres. […] Dès qu’on écrit, on s’attire des envieux ; des critiques outrés & de mauvais plaisans vous turlupinent, vous déchirent. […] L’on fera surement bientôt un in-folio de réflexions sur la manière d’écrire les ariettes.

70. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre II. De la maniere de bien marcher. » pp. 4-8

C’est pourquoi je prie le Lecteur de faire attention à cette méthode facile que je vais d’écrire ; on n’y trouvera que les propres mouvemens que la nature fait.

71. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre VIII. De la Musique naturelle attribuée à Dieu comme l’Auteur de la Nature. » pp. 183-194

Ces Philosophes prétendent encore que tout ce qui se meut dans la nature n’agit que sur les principes de cette Musique naturelle, & qu’elle régle tous les mouvemens de l’Univers, dont les effets néanmoins sont aussi imperceptibles à notre esprit qu’à nos sens, & par conséquent très-difficiles à concevoir, & dont nous n’avons que des preuves littérales & artificielles, je veux dire simplement écrites par des anciens Poëtes & Musiciens, qui ne sont pas suffisantes pour une conviction incontestable. […] Cette matiere m’engage à mêler des faits naturels tirez des Auteurs profanes, à des autoritez sacrées ; je respecte celles-ci, & je ne rapporte les autres, que sur la garentie des Auteurs qui en ont écrit ; pour faire voir autant qu’il est possible, que la Musique est composée visiblement dans la nature, par un effet de la Providence divine, qui a voulu par ce moyen en donner la connoissance aux hommes dès la création du monde, sur les principes de la Musique céleste ou naturelle, d’où les premiers Philosophes prétendent que la Musique vocale s’est établie, & qu’elle en tire son origine.

72. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — IV, comment je vins a paris » pp. 40-

L’article était écrit avec un parti pris de scandale. […] C’était un avocat, très petit de taille, mais d’une très grande réputation, qui se trouvait parmi les invités et qui avait écrit, me dit-on, ce méchant article.

73. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 11 décembre. La querelle des Anciens et des Modernes. Le procès de Miss Duncan. — Les têtes de l’hydre. — Chopin chez la Goulue. — Mon courrier. »

Ce lecteur m’écrit pour me reprocher mon parti pris en faveur de la danse classique. […] Vous m’écrivez que vous voulez être éclectique, Monsieur (ou Madame).

74. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Approbation. De M. l’Abbé Richard, Doyen des Chanoines de l’Eglise Royale & Collégiale de Ste Opportune à Paris, Prieur-Seigneur de l’Hôpital, &c. Censeur Royal. » pp. -

Ces beaux traits qui annoblissent la Danse, méritent bien d’être écrits dans un corps d’histoire.

75. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre III. Objections tirées des Docteurs de l’Eglise. » pp. 167-174

Bossuet réfute dans ses réflexions sur la comédie, n’avoit pas eu honte, quoique prêtre et religieux, d’écrire en faveur des spectacles ; et pour éluder l’autorité des anciens docteurs, il prétendoit pareillement que les saints pères ne blâmoient dans les spectacles de leur temps, que l’idolâtrie et les scandaleuses et manifestes impudicités. […] Aussi, saint Paul écrit-il aux Thessaloniciens : (1. c. 5, v. 22.)

/ 180