Un soir la petite ne reparut pas ; la mère pleure, le père reste stoïque, impassible, endosse son ancien uniforme, et, l’épée au côté, sort, le visage sombre, l’allure d’un héros de tragédie. […] Ce n’était pas seulement ses pieds, mais c’était son corps entier qui dansait, son visage même dansait ; elle devenait pâle parfois, mais d’une pâleur mortelle, ses yeux s’ouvraient tout grands comme ceux d’un spectre, autour de ses lèvres palpitaient la curiosité et l’effroi.