Mais voici une remarque d’importance, qui vient à cet esprit philosophant, qui ferait mieux de se distraire sans réserve et de s’abandonner à ce qu’il voit. […] Si j’ai parlé de cet art, en me tenant à ces considérations très générales, c’est un peu avec l’arrière-pensée de vous conduire où je viens à présent. […] Vous ne faites que voir ces mains qui vont et viennent, se fixent en un point, se croisent, jouent parfois à saute-mouton ; tantôt l’une s’attarde, tandis que l’autre semble chercher les pas de ses cinq doigts à l’autre bout de la carrière d’ivoire et d’ébène. […] Je pourrais vous raconter aussi la curieuse histoire que rapporte le Journal des Goncourt, d’un peintre japonais qui vint à Paris et fut convié par eux à exécuter quelques ouvrages devant une petite réunion d’amateurs.