Voyez les traits d’exécution pour la contredanse, pour lesquels traits les enchaînemens sont composés de huit pas ou tems simples, exécutés chacun par un plié et un enlevé, qui fait seize tems que le danseur exécute durant quatre mesures. […] C’est alors un défaut d’observer des silences dans la musique, quand ils ne sont pas remplis par des accompagnemens ; comme aussi de retrancher la valeur des notes pointées principalement à la fin d’un trait ; ce qui fait paraître en défaut le danseur qui a remplis cette valeur. Cette difficulté provient de ce que les musiciens n’étant pas danseurs, croient que le danseur doit finir son enchaînement à l’instant où il frappe la dernière mesure du trait. Ils se trompent : le danseur observe la mesure, mais suit le chant ; ce qui fait qu’il est susceptible de se tromper dans les contredanses où les traits ne sont pas bien détachés par le chant. […] Pour cet effet, en frappant la mesure, il doublera les coups ; ce qui marquera quatre tems, deux levés et deux frappés pour chaque mesure, et par conséquent seize tems pour les quatre mesures d’un trait de contredanse.