Fernand paroît et sans rien examiner ; il s’élance avec fureur sur Clitandre ; il lui saisit la main dans l’instant qu’il baise celle d’Inès et quelle fait des efforts pour s’en défendre ; et sur le champ il tire un poignard pour le frapper ; mais Inès pare le coup, et Béatrix attirée par le bruit couvre de son corps celui de son amant. […] Inès tire une lettre de son sein, Fernand l’imite ; chacun y lit les sentimens de l’amour le plus tendre ; mais tous deux se croyant trompés, déchirent avec dépit ces premiers gages de leur amour, également piqués de ces marques de mépris, ils regardent attentivement les portraits qu’ils ont l’un de l’autre, et n’y voyant plus que les traits de l’infidélité et du parjure, ils les jettent à leurs pieds. […] Pour cet effet, elle les oblige à se donner la main ; ils se font tirer l’un et l’autre ; mais elle parvient enfin à les rapprocher et à les réunir. […] Celui qui le suit est tiré de Mahomet, lorsqu’il veut poignarder Irène et qu’elle lui dit en volant au devant du coup : Ton bras est suspendu !