La soirée s’était terminée par une promenade dans le parc, où Gentz fit aux dames un petit cours d’astronomie. […] « Ce sera alors, dit-elle, la nuit sombre pour moi à Berlin. » Enfin « la grande épreuve » se termina. […] Les événements publics marchent contre son gré ; les idées qu’il a toujours combattues font leur chemin ; son rôle est terminé. […] Il écrit à Rahel, le 8 juillet 1831 : « Ce bonheur inexprimable, le seul que j’aie sauvé d’un grand naufrage, ce n’est pas à moi que je le dois, mais à elle, ou plutôt au ciel qui l’a créée telle qu’elle est, et qui l’a mise sur mon chemin. » Le 31 août suivant, il dit à Fanny : « C’est Dieu qui nous a menés l’un à l’autre ; lui seul peut nous séparer. » Ces mots terminent un billet particulièrement passionné dans lequel il a dit à sa maîtresse qu’il a, depuis quelque temps, essayé de l’aimer un peu moins.