« Qu’ils sont habiles, qu’ils sont vifs, ces purs ouvriers des délices du temps perdu ! […] Sur un air de galop à deux temps, le thyase forcené envahit le plateau qui paraît embrasé. […] … La matière frappée et battue, et heurtée, en cadence, la terre bien frappée… les paumes des mains, les talons, bien frappant et battant le temps, forgeant joie et folie ; et toutes choses en délire bien rythmé régnent. » Le furieux piétinement des temps de pointe ne dure que quelques instants, entraînement pour la « suprême tentative ». L’Athikté émerge, grandie, de ce tumulte feint ; elle achève sa danse (comme si elle avait été des Ballets Russes) par une série de grands temps giratoires. […] Quels sont-ils, les temps de pirouette en quoi exulte et se déchire l’âme frénétique ?