Une versification lâche, et sans nerf, des tableaux sans effet, des situations forcées, des coups de théâtre mal préparés. Ici, c’est, un grand ballet d’une longueur mortelle, le sujet en est beau et intéressant ; il prête à l’action pantomime, et est propre à faire naître une foule de tableaux d’autant plus séduisans, qu’ils sont variés à l’infini ; mais ce sujet fait pour séduire et pour émouvoir se trouve éclipsé par un corps de danses insignifiantes qui en coupe le fil, en rompt la trame, et n’offre plus à l’imagination que les lambeaux épars de la pièce. […] Ici, c’est l’éxposition d’un grand tableau allégorigue qui pêche également par l’ordonnance, la couleur, et la disposition mal entendüe des figures ; c’est un logogriphe en peinture que l’esprit ne peut ni concevoir ni deviner. […] il faut avoir en ses mains les couleurs fraiches et brillantes du goût, et l’activité d’une imagination brûlante, qui sans s’arrêter aux parties de détail, embrasse d’un clin d’oeil la masse éclatante de ce vaste et imposant tableau.