Une dernière étape des « Ballets russes » : La Belle au Bois Dormant, par André Levinson Spectacle émouvant entre tous que la première de La Belle au Bois dormant à Londres ! […] Eh bien, La Belle au Bois dormant n’est aucunement une évocation rétrospective, un spectacle historique péniblement déchiffré par l’érudition, un pastiche savant ; c’est une pousse de l’art russe vivant transplantée en Europe et que Diaghilev s’essaie à greffer sur le théâtre occidental. […] Si en Russie les danses imaginées par Petipa avaient conservé leur éclat primitif, il n’en était pas de même du spectacle dans son ensemble qui avait sensiblement périclité depuis la mort du maître nonagénaire. […] Pour le spectacle et sa magie tout était à refaire.