Il est aisé de conclure d’un trait aussi caractéristique de ce siècle, que les connaissances, l’esprit et le goût y étaient totalement affaiblis, que la science du gouvernement n’y était plus connue, que la Danse elle-même si répandue et si chérie y était devenue un spectacle d’habitude et sans choix, et la Philosophie un vain amas de sophismes inexplicables et sans vertu. Dans un siècle où on aurait pensé, la prévoyance du Gouvernement aurait su prévenir la disette, rendre les leçons des Philosophes profitables, et faire servir les Représentations même du Théâtre à la correction et à l’amusement des Citoyens ; mais la corruption des mœurs, l’avilissement des arts, et l’affaiblissement de l’esprit sont trois fléaux de l’humanité qui ne vont jamais les uns sans les autres.