Comment cette nation qui depuis tant de siècles a été admirée de toute l’Europe par les chefs-d’œuvre qu’elle a produits dans tous les genres, peut-elle renoncer à son nom, à son antique origine, et se vouer au triste et méprisable emploi de copiste ? […] Ce qu’ils enfantent, brave les années, triomphe des siècles et marche à l’immortalité. […] Au reste, chaque jour à sa folie ; chaque mois offre ses ridicules ; chaque année étale son délire, et chaque siècle enfin ne présente au sage et à l’écrivain qu’un amas monstrueux de vices et de vertus.