Quintillien dit encore que la musique seul peut former le célèbre orateur, le grand acteur et le bon grammairien. […] Quintillieu nous dit que le rithme est ce que l’on nomme modulation, et que le chant, seul est assujetti au noté ou ton. […] Le récitatif des premiers opéra Français mis en musique par Cambert et par Lully étoit egalement dénué d’harmonie ; il étoit langoureux, sans expression, et en voulant l’orner par de longues cadences, on ajoutoit à son ridicule ; la basse continue en fermoit l’unique accompagnement, et par cette monotonie, on peut aussi comparer ce récitatif à la déclamation des anciens accompagnée d’une seule flûte.