/ 133
3. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XI, une visite chez rodin » pp. 118-123

Le temple est à droite, la vue s’étend à vos pieds et si vous tournez vos regards vers la gauche, vous découvrez une véritable forêt d’arbres séculaires. […] Dans le regard qu’ils échangèrent, il y eut un monde d’intelligence, d’appréciation, de compréhension. Rodin, avec sa stature si particulière, sa longue barbe et ses yeux au regard si droit, était égalé en simplicité par le mari et par la femme. […] Rodin à son tour les regardait, caressant le marbre, attendant de leur part un signe d’approbation ou de compréhension ; un mot, un regard, un geste de la tête ou de la main.

/ 133