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98. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur les fêtes modernes »

Les festins, dégoûtants pour les siècles où la politesse et le goût nous ont enfin liés par les mœurs aimables d’une société douce, n’offrent rien qui mérite qu’on les rappelle au souvenir des hommes ; il suffit de leur faire apercevoir en passant que, c’est le charme et le progrès des arts qui seul en a successivement délivré l’humanité Par le titre de cet article nous désignons ces banquets extraordinaires que nos Rois daignent quelquefois accepter dans le sein de leur capitale ou en d’autres lieux, à la suite des grandes cérémonies, telle que fut celle du sacre à Reims en 1722, le mariage de S.  […] Il jouit à la fois de l’honneur de l’avoir éclairé, et des progrès rapides que doivent à ses efforts les Lettres, les Arts, et les Sciences dans le nôtre. […] Perrinet d’Orval, où la clarté, mille choses nouvelles, le désir d’en trouver encore beaucoup d’autres, l’indication des moyens pour y parvenir, montrent cette sagacité si utile aux progrès des Arts, cette étude assidue des causes et des effets, cette opiniâtreté dans les expériences, qui caractérisent à-la-fois une théorie profonde et une pratique sûre.

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