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57. (1806) L’Art de la danse, poëme en quatre chants, calqué sur l’Art poétique de Boileau pp. -247

&c… Vous donc qui, d’un beau feu pour le théâtre épris, 10 Venez en vers pompeux y disputer le prix, Voulez-vous sur la scène étaler des ouvrages Où tout Paris en foule apporte ses suffrages, Et qui toujours plus beaux, plus ils sont regardés, Soient au bout de vingt ans encor redemandés ? […] Vous donc qui, d’un beau feu pour le théatre épris, Venez d’un art charmant y disputer le prix, Voulez-vous sur la scène étaler des ouvrages Où tout Paris en foule apporte ses suffrages, Et qui toujours plus beaux, plus ils sont regardés, Soient au bout de vingt ans encor redemandés ? […] 225 Vous me verrez pourtant, dans ce champ glorieux, Vous animer du moins de la voix et des yeux ; Vous offrir ces leçons que ma Muse au Parnasse Rapporta, jeune encor, du commerce d’Horace ; Seconder votre ardeur, échauffer vos esprits, 230 Et vous montrer de loin la couronne et le prix. […] Tout près de mon automne, en cet art gracieux, J’ose vous animer de la voix et des yeux ; Agréez ces leçons que ma Muse, au théâtre, Me dicta, jeune encor, sur l’art que j’idolâtre19 ; Secondant votre ardeur, échauffant vos esprits, Je vous montre de loin la couronne et le prix. […] La beauté qu’il formait venait-elle à paraître, Elle emportait le prix et décelait son maître, Telle brille une rose entre les autres fleurs : Il dotait la jeunesse en lui gagnant les cœurs ».

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