/ 131
1. (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « Des moyens de conserver le talent de la danse. » pp. 133-137

Il ne suffit pas d’avoir enfin acquis par l’étude les principes et l’habitude de la danse ; il faut craindre toujours de perdre le fruit de tant de travaux. […] Sans cette connaissance on est exposé continuellement à tomber dans toutes sortes de défauts qui ne sont que trop multipliés maintenant, parce que les principes sont méconnus. […] Il ne faut pas non plus céder aux avis de ces détracteurs des principes et du bon goûlt qui veulent vous persuader qu’on peut bien danser sans principes, ou en dérogeant de ceux qu’on a reçus ; qui vous assurent également que la mode est de marcher au lieu de danser, qu’il n’est plus d’usage de donner les mains en dansant. […] Il faut éviter encore de danser à des orchestres qui précipitent le mouvement de la danse, défaut qui vous fait contracter celui de précipiter votre danse, lui ôte tout son moelleux, rompt le maintien du corps et vous force à dévier de tous vos principes. […] Vous êtes forcés de violer les règles, en outrepassant les positions de la danse qui fixe l’étendue des pas, surtout si les danseurs qui forment l’augmentation ne sont point forts sur les principes.

/ 131