Le jeune Beethoven composait sur un thème des Nozze disturbate un menuet « à la Viganò »8 et les élégantes Viennoises voyant la taille de Maria Medina épaissie par une grossesse s’empressaient à porter de singulières tournures dénommées : « ventres à la Viganò »… Il n’y avait coiffure, chaussure ou contredanse nouvelle qui ne fût elle aussi « à la Viganò ». […] Ses personnages, qu’ils portent la tunique fourrée des Strelitz, la toge romaine ou l’ample robe des sénateurs vénitiens, gardent des attitudes semblables à celles des dieux et des héros sculptés au flanc des vases ou des sarcophages grecs.