L’articulation du bras avec l’épaule constitue L’articulation par genou ; c’est-à-dire, qu’ilpeut se mouvoir en haut, en bas, en dedans, en déhors, et faire toutes sortes de mouvemens de fronde et de rotation ; celle du coude permet seulement la flexion et l’extension et forme une charnière ainsi que celle du poignet. […] Ce n’est que par le secours de la hanche que l’on peut parvenir à se tourner parfaitement en dehors ; le genou ne peut point participer à cette position contrainte, puisque son articulation par charnière, ne lui permet que le mouvement de fléxion et d’extension ; le pied peut cependant se tourner dans cette position sans le secours de la hanche, par le moyen des muscles qui en dirigent le mouvement ; mais cette position dèslors est outrée et défectueuse, parce qu’elle contraste ridiculement avec celle des parties supérieures. […] L’articulation du bras, ainsi que je l’ai dit, permet de mouvemens en fronde et de rotation qui lui sont d’autant plus faciles, que la tête de l’os n’est point enclavée dans une cavité aussi profonde que celle de la hanche, puisqu’elle meut sur une surface lisse, polie, légèrement enfoncée, dont les rebords ne gênent point l’étendue des mouvemens comme ceux de la cavité des os de la hanche bornent ceux de la cuisse, surtout en dehors à cause de la courbature en dedans du col du Fémur.