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11. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XIV. » pp. 134-149

En supposant, comme il est nécessaire de le faire, que la danse acquière un nouveau dégré de perfection, ne seroit-il pas de nécéssité que les maîtres à l’exemple des peintres, eussent une connoissanec, sinon parfaite, du moins générale de l’anatomie ? […] La charnière est également de deux sortes, l’une parfaite et l’autre imparfaite. La parfaite est celle, où les deux os se reçoivent mutuellement, comme font l’os du bras et l’os du coude ; le Tibia, et l’os de la jambe avec l’Astragal. […] De cette articulation latérale du Radius avec le Cubitus résultent les mouvements de Pronation et de Supina- lion qui concourent à faire prendre an bras une courbure agréable et un arrondissement parfait. […] Mais ce que la nature ne peut faire entièrement, l’art y supplée, et les vêtemens étant artistement garnis au bras, eu diminuent la longueur et aident à son arrondissement parfait en apparence ; car il seroit impossible de décrire avec un instrument composé de ceux branches égales et d’une troisième bien plus petite, un quart de cercle.

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