Le nom seul de cachucha faisait redresser les perruques et grincer les pochettes des maîtres de ballet. « En effet, que signifient, s’écriaient les classiques, cette démarche onduleuse et brisée, ces yeux noyés d’amour, ces bras morts de volupté, cette tête qui s’incline comme une fleur trop chargée de parfum, cette taille flexible et cambrée qui se renverse éperdument en arrière de façon à faire toucher presque la terre aux épaules, les mains agiles et fluettes qui réveillent la langueur de l’orchestre par le pétillant caquetage des castagnettes ? […] « Mes bonnes amies, leur disait-il, soyez charmantes, coquettes ; montrez dans tous vos mouvements la plus entraînante liberté : il faut que, pendant et après votre pas, vous inspiriez de l’amour, et que le parterre et l’orchestre… » On lira la fin de la phrase chez Véron56.