La danse de l’opéra n’offroit alors que des tableaux monotones ; les ballets étoient froids, mal dessinés ; on n’y voyoit aucune variété. […] La première danseuse qui parut à l’opéra depuis sa création, fut la Dlle. […] Cette danseuse quitta l’opéra en 1734, mais passionnée pour son art, elle y rentra en 1740 et demanda définitivement sa retraite en 1751. […] Elle ne paroissoit plus à l’opéra en 1745, époque où je commençai fréquenter ce spectacle : mais je la vis souvent chez elle. […] Nos diables de l’opéra n’imitent point ceux d’Echyle ; ce sont de bons diables qui n’éffarouchent pas même les femmes.