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46. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre X. En convenant que les Danses doivent ordinairement être évitées, ne peut-on pas les permettre du moins aux jours de noces, où elles sont d’usage partout ? » pp. 115-125

Mais si, au sortir de cette solennité sainte, on s’abandonne à tout plaisir sans modération, et que l’on vienne aux danses, voilà tous ces beaux commencemens renversés… On aura appelé Dieu pour être auteur de cette œuvre, et une heure après, on lui donnera congé avec outrage, pour recevoir le diable et ses suggestions. […] C’est ce qui se fait quand on appelle Dieu pour auteur de cet acte ; que l’on s’étudie à ne rien faire qui ne soit bien pur et saint ; qu’avec le mariage l’on reçoit en la famille la modestie, la pureté et la vertu ; que l’on en bannit les choses profanes, le péché, le diable, et toutes ses œuvres… Au reste, de quoi servent à ceux qui se marient les danses en leurs noces ?

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