Leurs voix s’élèvent, graves et douces, dans la nuit. […] Pendant une grande partie de la nuit des énergumènes firent devant l’hôtel un vacarme sauvage. […] Celui-ci ayant demandé du lait avec son thé, l’hôtelier s’excusa de ne pouvoir lui en donner en disant : « La vache n’est pas rentrée aujourd’hui ; avec le beau temps, elle a passé la nuit sur la prairie. » Le reste de l’hôtel était à l’avenant. Les pièces qu’y occupait Fanny étaient des réduits sans air où, par les chaudes nuits de l’été de 1840, elle faillit tomber malade. […] Abandonnée en pleine nuit sur la plage, elle dut frapper à la porte d’une maison particulière où elle fut accueillie par charité.