A la vue d’Oreste Iphigénie se sent troublée ; la voix du sang se fait entendre, et elle conçoit le dessein de soustraire Oreste a la mort. […] Oreste et Pylade la relévent de cette posture humiliante : ils sont dévoués à la mort, ils bravent le Tyran, qui effrayé de tant de fermeté, fuit en ordonnant qu’on hâte le sacrifice. […] Ce combat de sentiment continue entre Oreste et Pylade : ils ne veulent partir ni l’un ni l’autre ; tous deux souhaitent, la mort. Aucun ne veut céder l’honneur de perdre la vie, pour sauver celle de son ami ; tous deux se pressent et se sollicitent à prendre la fuite, et tous deux restent pour recevoir la mort. […] La mort d’un Prince farouche, cruel et justement abhorré rétablit le calme et fait naître la joye et le bonheur dans tous les cœurs.