Marquant à ses disciples ce à quoi ils étoient destinés pour ce monde et ce qui leur étoit réservé en l’autre, il leur adresse ces paroles : (Jean, c. 16, vv. 20 et 22.) […] presque personne ne veut pleurer saintement et utilement en ce monde, sur l’autorité de Jésus-Christ ; et lorsqu’on entend cet oracle de sa bouche : Heureux ceux qui pleurent ! […] N’aimez point le monde ni ce qui est dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du père n’est point en lui ; car tout ce qui est dans le monde est ou concupiscence de la chair, ou concupiscence des yeux, ou orgueil de la vie ; ce qui ne vient point du père, mais du monde. […] Mes disciples ne sont pas du monde, comme je ne suis pas moi-même du monde.