Mais si les distractions et les dissipations d’esprit et de cœur, que causent naturellement les soins et les travaux temporels, obligent de les suspendre les jours de dimanches et de fêtes pour vaquer plus librement à Dieu ; combien est-on criminel de leur substituer les danses, beaucoup plus capables de dissiper, et d’une manière infiniment plus dangereuse ? […] « L’observation du sabbat, c’est-à-dire du jour consacré à Dieu, nous regarde encore plus que les Juifs, parce que nous devons l’observer d’une manière toute spirituelle. Les Juifs observent leur sabbat d’une manière toute servile et toute charnelle, parce qu’ils l’emploient à l’impureté et aux danses, qui portent à la débauche ; combien leurs femmes feroient-elles mieux d’employer ce jour-là à leurs ouvrages de laine qu’à danser ! […] Mais la manière de se déguiser la plus dangereuse et la plus criminelle, c’est lorsqu’on change les habits de son sexe pour prendre ceux de l’autre sexe.