/ 137
2. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur les fêtes nationales] — Lettre ii. sur le même sujet. » pp. 116-121

Oui, Monsieur, je l’ai vue cette fête des victoires, qui n’étoit point celle du goût et de l’imagination. […] Lorsqu’une fête, de quelque genre qu’elle soit, ne parle ni à l’œil ni à l’imagination, que faut-il en penser ? […] Ce sont les arts réunis, enfans du goût et de l’imagination, qui doivent y déployer leur magie enchanteresse, et transporter, par leur puissance, les spectateurs dans des règions célestes. […] Tels sont les résultats facheux de l’imagination froide et barbare de nos petits faiseurs. […] Tous ces chants présentent à l’imagination une foule de tableaux peints par le génie, et de chant en chant, on arrive au dénouement : hé bien, une fête est un poëme héroïque ; elle doit réunir le même intérêt, la même variété, et les mêmes contrastes.

/ 137