Si l’on s’est formé une idée bien juste des fêtes nationales ? […] Quand en donnera-t-on une qui l’instruise, qui l’amuse, qui fasse honneur au gouvernement, qui fixe l’attention de toutes les classes de citoyens, qui attire les étrangers, et qui donne une grande idée de la nation. […] Vous sentez, Monsieur, et vous me connoissez assez pour être persuadé que mes idées sur cette grande fête, ne rouleroient point sur un feu d’artifice et une illumination ; cela convenoit aux courtes vües ; moi je n’aime point la fumée. […] Il ne tiendroit qu’a moi de donner un corps à mes idées, en mettant au jour le plan d’une grande fête ; mais il faut attendre un grand événement. […] Si vous désirez que je donne à mes idées un plus grand développement, vous me le ferez connoître.