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54. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre IX [X] » pp. 97-106

Augustin a adopté la même opinion ; il me semble que ces deux grands hommes (qui probablemeut n’étoient danseurs ni l’un ni l’autre) ont confondu la musique et la mesure ; car danser en mesure n’est pas être musicien ; cela est si vrai que le paysan le plus grossier danse en mesure. […] Il n’est pas nécessaire qu’un homme bien proportionné soit musicien pour faire de beaux mouvemens ; la grace est naturelle, et les préceptes ne sont que des observations. […] On appelloit musique hypocritique, l’art du comédien ; d’où est venu le mot hypocrite, pour exprimer un mime qui contrefait l’homme de bien. […] et comme il y avoit un homme chargé d’accompagner, probablement les accents de chaque scène étoient notés en piano en forté, et en semi-tons, pour que l’instrument fut toujours d’accord avec la voix et la fortifiât. […] C’étoit un homme grave, qui savoit se posséder ; mais Quintillien rapporte que C.

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