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104. (1921) Théophile Gautier et le ballet romantique pp. 149-162

La danse dite classique, qui fut une acrobatie élégante satisfaisant à un appétit d’harmonie bien ordonnée, de mouvement symétrique, devint le langage de l’indicible, le mouvement s’érigea en symbole, le geste conventionnel se mua en un signe, une formule abstraite. […] quelle noblesse de geste ! […] « La Carlotta a dansé avec une perfection, une légèreté, une hardiesse, une volupté chaste et délicate qui la mettent au premier rang entre Elssler et la Taglioni ; pour la pantomime, elle a dépassé toutes les espérances ; pas un geste de convention, pas un mouvement faux ; c’est la nature et la naïveté même… » Quelques mois plus tard Gautier suivra Giselle à Londres pour se faire l’écho de son triomphe.

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