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185. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre II. la dernière passion du chevalier frédéric de gentz  » pp. 37-96

Ce genre de service, il le rendit à l’Angleterre. […] Il me faut compter non seulement sur votre bienveillance, mais encore sur votre libéralité (dans l’acception ancienne, la plus noble du mot), sur votre manière de voir qui s’élève au-dessus de toutes les considérations vulgaires, sur votre esprit ouvert, sur votre tolérance, pour ne pas redouter qu’après un aveu de ce genre vous ne me condamniez sans pitié ni merci. […] Moi aussi, je l’emporterai « dans la tombe éternelle », mais pour le moment j’espère qu’elle m’accompagnera encore dans la vie sur un bon bout de chemin et que la journée d’hier ne sera ni la seule, ni la dernière en son genre. » Un écho de la même poésie de Heine se retrouve dans un billet que Gentz envoie deux jours après à Fanny et d’après lequel leur liaison aurait traversé une légère crise : « Il faut que je te voie dans le courant de la journée, chère Fanny, serait-ce très tard.

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