La perfidie de la Reine et le bonheur d’Enée mettent le comble à sa fureur ; il menace l’une et attaque l’autre avec intrépidité ; il s’élance sur Enée, et le combat s’engage. […] Le superbe Jarbe, désarmé et renversé par Enée, respire encore la fureur ; mais le Prince Troyen brise ses armes avec mépris et lui laisse la vie. […] Didon, qui n’a plus rien à ménager, seconde leur fureur ; elle se saisit d’une torche ; elle court dans le perystile ; elle en embrase les parties qui avoient échappé à la rage des Maures, et elle fait tous ses efforts pour augmenter les flammes et accélérer les ravages de l’incendie.