De même que le Marseillais Marius Petipa avait été le « grand chef » du ballet russe, un autre maître français, Bournonville, venant après Galéotti, fonda la grande tradition danoise. […] Le ballet danois est ainsi de vraie souche française et nourri, en même temps, de la plus belle sève Scandinave. […] Ce sont donc les meilleurs souvenirs de ce terrible Paris qu’elle pourra rapporter dans son admirable capitale où le ballet danse un français si pur, où l’on peut voir la plus belle collection de sculpture française « extra muros », et où les amazones qui galopent au bord de la Lange Linie ont un sourire de fée, naïf et hautain, qu’on ne saurait oublier.