/ 299
161. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « I. Origines, composition, organisation. » pp. 1-13

La chaussure représente pareillement une forte dépense pour l’administration. […] On tint conseil, et il fut décidé que chacune de ces demoiselles aurait son compte de chaussons ouvert au magasin ; que chaque paire de chaussures, quelle que fût sa couleur, porterait un numéro d’ordre à l’intérieur, et qu’il n’en serait délivré de neuves que contre la remise des vieilles ; que cet échange, enfin, serait soigneusement consigné dans un registre spécial, sur lequel toute danseuse apposerait son nom — ou sa croix — en regard du numéro des chaussons rapportés et emportés… Je me rappelle avoir rencontré un jour mademoiselle Malo toute éplorée… On venait de lui infliger une forte amende : — Pourquoi cela ?

/ 299